A ma grand-mère tant regrettée
J’aurai voulu t’écrire,
Ces paysages immenses,
Ces couleurs ocre denses,
Une lettre pour dire,
Mes émotions intenses
Tu aurais pu me lire,
J’aurai voulu t’écrire,
Ces villages berbères,
La pauvreté des mères,
Un petit mot pour dire
Mes visions éphémères,
Tu aurais pu les lire.
Tunis, El Jem, Monastir,
Un pays de prière,
Nuance passagère,
Impossible de dire,
Sans maison, ma grand-mère.
Ici, ailleurs, t’écrire,
Et l’adresse c’est la terre.
Vraiment mystérieux, votre poême.Pourquoi n’avez-vous pas pu écrire à votre grand-mère?. Dans ce pays bien chaud mais pauvre.Ils ne connaissent pas la poste restante sans doute ! C’est dommage. Le temps passe et les regrets se ramassent à la pelle.
Elle n’était déjà plus de ce monde, en 2001, j’avais l’habitude de lui écrire et là, j’ai acheté machinalement une carte et je n’ai pas pu lui envoyer, c’était étrange, en effet, de ne plus pouvoir communiquer, cela a donné ces mots à partager….
Oui Patricia, et, quelque-part elle voit votre poême et elle est fière de savoir que vous l’avez dans son coeur.Pourquoi ne pas mettre votre poèsie sur sa tombe?, dans un petit plastique pour la protéger de la pluie. Votre grand-mère vous le rendra bien un jour !