Me surprennent ces vagues de tristesse,
À mesure que passent les saisons,
Pareilles aux nuées que je vois,
Sordides,
Sorties de ces cheminées gigantesques
Qui les vomissent au ciel bas
Et bâtissent l’horizon ras.
Je voudrais, dans la plaine, créer le vent,
Le diriger vers l’Orient,
Qu’il frôle les herbes allongées des steppes
Jusqu’au Pacifique,
Le faire chanter,
Le vent,
Pour dissiper ces nuages tenaces,
Pour les pousser là-bas,
Sur l’océan mirifique, là-bas,
Et purifier ici l’espace en un instant…
Mais non.
Je ris d’un rire insensé,
Je joue à dormir dans la terre déjà,
À partir sur la mer de mystère
Sans lumières
Et sans lune.
Mais où sont les averses des printemps,
Les tourbillons où je me suis égaré ?
Ah ! je ris d’un rire insensé,
Voyant ces vagues de tristesse
Autour de moi qui s’empressent.
La lecture de: « Ah, je ris d’un rire insensé »
Evoque irrésistiblement pour moi la Castafiore:
» Ah, je ris de me voir si belle », ( ect)
Et cela me permet, (malgé tout) de trouver à sourire devant toute cette tristesse.
Ou alors, c’est un rire nerveux, un rire jaune…
Un rire exutoire
vous êtes un bon vivant, mais vous avez de temps en temps des zones de cafard.Il semble dans votre poème qu’il soit trés fort.Il est bien décrit en tout cas.Je vous souhaite de vous en débarrasser vivement
Hauts les coeurs, le soleil va revenir et balayera tout ce cafard!C’est juste une question de patience, le plus dur est fait;Plongez-vous dans le blog de la spaf et il vous illuminera. C’est pour tous les surfeurs du net, que je dis cela.J’aimerais bien un poème plus gai, monsieur Carl.Vous en avez bien un avec une chanson de votre enfance, du genre « gai, gai, l’écolier ».Je vous en remercie d’avance.