Les larmes de la tristesse

Une larme glisse sur la joue… 

joug de la tristesse 

qui reglisse, aussitôt, d’une autre larme : 

parce qu’on ne peut que la détresse, 

parce qu’on ne sait à quoi elle joue, 

parce qu’elle désarme. 

 

Les larmes glissent sur les joues, 

elles prennent dans l’orgie que l’on pleure, 

la force qui nous faisait la guerre 

et à force de couler 

nous laissent la force d’être apaisé. 

 

Les larmes gagnent la rive de la douceur : 

elles viennent de la rivière que l’on a meurtrie 

et libèrent, 

qui sécheront au soleil de tout ce qui nous passera… 

les paillettes salines des sels de la vie. 

1 Réponse à “Les larmes de la tristesse”


  • Thouvenin Maryline

    C’est tellement vrai;poême en prose qui est assez riche en explication de la tristesse; mais j’aurais placé l’avant d. nière phrase en dernier.

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