Une larme glisse sur la joue…
joug de la tristesse
qui reglisse, aussitôt, d’une autre larme :
parce qu’on ne peut que la détresse,
parce qu’on ne sait à quoi elle joue,
parce qu’elle désarme.
Les larmes glissent sur les joues,
elles prennent dans l’orgie que l’on pleure,
la force qui nous faisait la guerre
et à force de couler
nous laissent la force d’être apaisé.
Les larmes gagnent la rive de la douceur :
elles viennent de la rivière que l’on a meurtrie
et libèrent,
qui sécheront au soleil de tout ce qui nous passera…
les paillettes salines des sels de la vie.