Pourquoi donc la tristesse viendrait en février
Alors que c’est le mois le plus carnavalesque
Qui soit, tant à Venise avec son arabesque
Qu’à Nice ou à Rio tout heureux de briller ?
Ainsi, je peux plonger, dedans mon encrier,
Ma plume rêvassant d’une si belle fresque
Du renouveau brisant, pour un temps, le grotesque
D’une Société s’empêchant de crier…
Autrement, l’on verrait, en effet, la police
Réprimer sans merci les cris pour que se lisse
Le calme citoyen voulu des Gouvernants !
Doit-on se réjouir de tous ces jours fébriles
Qui servent de soupape aux gens trop hivernants
Surtout lorsque l’année apparaît bissextile ?