Ce matin
je me réveille
abandonnée
La certitude d’être aimée
m’a quittée
en une seule nuit
Mais un autre souffle
adoucit
mon carême
J’ose
nommer toute chose
par moi-même
Ce matin
je me réveille
abandonnée
La certitude d’être aimée
m’a quittée
en une seule nuit
Mais un autre souffle
adoucit
mon carême
J’ose
nommer toute chose
par moi-même
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J’aime ce poème qui interroge:
Etre deux, serait-ce être « amputé »?…Peut-on vraiment être épris de l’autre en restant totalement soi-même?
Et j’aime cette belle image du » Carême » par manque d’amour.
ou « se reprendre »
Bien vu, bien dit
Quand tu poses cette question essentielle Joëlle « Peut-on vraiment être épris de l’autre en restant totalement soi-même ?
Cela laisse déjà un pré supposé, c’est que l’on sache (le totalement va un peu loin) qui l’on est. Et c’est pas un mince programme !
Mais il y a une autre façon de voir les choses, dont j’ai vérifié au niveau des groupes de recherches dont j’ai fait partie, c’est que lorsque l’on a le goût, la curiosité de se connaître soi-même, on peut en venir à une relation dans laquelle aimer l’autre, c’est l »
Quand tu poses cette question essentielle Joëlle « Peut-on vraiment être épris de l’autre en restant totalement soi-même ?
Cela laisse déjà un pré supposé, c’est que l’on sache (le totalement va un peu loin) qui l’on est. Et c’est pas un mince programme !
Mais il y a une autre façon de voir les choses, dont j’ai vérifié au niveau des groupes de recherches dont j’ai fait partie, c’est que lorsque l’on a le goût, la curiosité de se connaître soi-même, on peut en venir à une relation dans laquelle aimer l’autre, c’est l’aider à devenir ce qu’il est …à condition qu’il ou elle ait aussi du goût à se connaître. Mais à deux, c’est plus facile, même si ça laisse en chemin larmes et décapages, ils ne sont pas destructeurs.
J’aime ce poême mais je reste sur ma faim. Il aurait fallu le dèvelopper un peu.Pardonnez-moi ma franchise.
Certes Gérard,
Mais on se retrouve là dans un schéma phylosophique et l’amour,
dans son essence est assez loin de la phylo…
La plupart du temps, deux êtres épris l’un de l’autre s’attirent et se joignent le plus confusément possible, sans autre forme de procès et, la plupart du temps, la personnalité de l’un « absorbe » ( ne serait-ce qu’un peu) celle de l’autre.
Comment aimer passionnément en restant soi-même?…La passion est, par essence dévastatrice.
Il me semble qu’il faut être un surhomme(une » surfemme »)pour aimer avec passion sans être obnubilé par l’autre et, de ce fait, y laisser un peu de soi.
Par ailleurs, l’idée d’aider l’autre à devenir ce qu’il est me semble procéder de la même analyse: c’est à dire qu’à mon sens, c’est déjà ne plus le laisser « être » vraiment…
Ce développement vaut, bien sûr, ce qu’il vaut…et j’aimerais d’ailleurs que tu y apportes tes lumières car ce tout ce que tu déposes sur le blog m’est vraiment passionnant.
J’ose nommer toute chose par moi-même. Serait-ce la raison que se fait l’auteur en cette poèsie assez égnimatique?
C’est un poême qui interroge: L’auteur se retrouve abandonnée et désemparée.Le temps s’écoule et il fait son mea culpa dans le carême.
Il prend le temps de bien réfléchir, en déduit plein de choses et en conclut qu’il ne peut avoir tord sur tous les points.Voilà comment j’interprète cette petite poésie jolie.Bien sûr, chacun de nous peut l’interpréter à sa façon.