La neige tombe, les frimas sont de retour. La nature est comme recueillie et pour animer le silence, nous jetons des graines tout autour de la maison et sur le « balcon » d’une petite maisonnette en bois prévue à cet effet, recevant ainsi la visite de tout un monde ailé, sautillant et voletant tout près de nous.
Les merles ne nous craignent même plus et viennent nous narguer, tout près, si près, ne bougeant pas, même lorsqu’ils nous voient évoluer tout contre les portes fenêtres et peu à peu tout un petit monde de mésanges, de moineaux bien sur de rouges-gorges, un couple de tourterelles et même quelques geais ont fait leur apparition.
Quelques pies et deux ou trois corbeaux montent la garde alentour et viennent de temps en temps semer la terreur, mais pour peu de temps.
Notre grand plaisir est, à tout moment, de pouvoir jeter un coup d’œil et les voir s’ébattre et picorer et c’était bien ce à quoi je m’employais en ce début d’après midi en rangeant, dans ma cuisine, les achats que je venais de rapporter.
Mon attention fut attirée par un oiseau qui, presque de dos, picorait avec ardeur et que je n’avais encore jamais vu. Pas très gros, mais tout de même de la taille d’un beau geai, bien que son plumage ne ressemble en rien à celui de cet oiseau.
Intriguée, j’ai appelé mon mati pour qu’il admire ce spécimen puis j’ai continué mon rangement pour, quelques instants après l’entendre me dire :
—Tu as vu ce qu’il fait, ton oiseau ? Et devant ma réponse négative :
—Il est en train de massacrer une mésange !
Je me suis précipitée derrière la vitre pour…voir les derniers soubresauts de la petite victime que le jeune rapace, (j’avais compris), venait d’achever à coups de becs.
Et mon mari restait là, fasciné par le spectacle !…
—Comment peux-tu regarder cela ? puis , tout aussitôt :
—Il faut le chasser ! et mon mari, l’esprit pratique de me répondre !
—Non, il vaut mieux le laisser tout « nettoyer » !
Le « nettoyage » dura bien trois quart d’heure…avec un acharnement qui n’avait sans doute d’égal que la faim du prédateur…et j’étais pour ma part allée me réfugier à l’autre bout de la maison, ne revenant prés de cette fenêtre qu’après que mon mari, ayant fermé les volets soit venu me dire :
—J’ai donné un coup de balais ! c’ était mieux de faire ainsi , il ne restait que quelques plumes !
(Je ne regarde plus les oiseaux ces jours-ci, bien que mon mari continue à leurs jeter des graines. L’oiseau n’est plus revenu, (du moins pour l’instant) mais j’en veux moins aux chats des voisins qui viennent roder près des buissons, assouvissant là leur instinct !)
C’était quoi cet oiseau?….
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A madame Di Sangro:Bonsoir madame. Il semble que votre méchant oiseau soit une jeune buse trés affamée car les éperviers sont farouches et restent éloignés des habitations.Il y a eut plein de buses blanches au-dessus de mon village il y a un mois.Thouvenin Maryline.
Devant le monde, celui qui fut créé sans qu’on ne demande l’avis de personne puisqu’il n’y avait pas d’âme qui vive, je passe par tous les états, de l’émerveillement à la révolte. Et je ne supporte absolument pas la notion de prédateur aller elle me paraît aller à l’encontre du grand projet de Création, et de cette vision d’Isaïe où l’enfant dort entre le pattes du lion. Je ne susi pas stupide
au point de penser que les lois de la sélection jouent leur rôle pour le « meilleur des mondes possibles ». Mais pas assez pour penser qu’il s’agit d’une fatalité. Or nous avons un énorme pouvoir. A savoir à quelle vision de notre destin et de celui de la vie il est ordonné.
J’ai sauvé beaucoup d’iseaus de la gueule de nos chats. Deux sont venus me remercier par un petit tout autour de moi.L’équilibre naturel a bon dos. C’est nous qui le massacrons
Que dire Gérard ?
Le sang de l’homme nourrit le moustique, qui nourrit l’hirondelle, qui nourrit la buse ou autre » prédateur » qui lui, sera inexorablement chassé par l’homme qui est bien le plus grand prédateur…
Et, dans cette « chaîne alimentaire », chaque maillon, hormis l’homme, le fait en toute « innocence », par instinct, poussé, tenaillé par la faim.
C’est un fait que l’on ne peut que constater…
C’est possible, Maryline.
Eb tout cas cet oiseau a passé un trés long moment, à un mètre environ de notre porte-fenêtre,( lui tournant le dos, de plus), pour accomplir son forfait!
Fallait-il qu’il ait faim…
nous faisons malheureusement autre chose que constater car c’est nous qui détruisons l’équilibre naturel, et pas seulement dans la chaine alimentaire, hélas….
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Oui mais ce n’est pas une raison de laisser les petits oiseaux prisonniers
Avec le réchauffement climatique, le monde aura de plus en plus faim et les oiseaux nous le prouvent, la preuve, ce petit de buse affamé.
l’homme est un loup pour l’homme et l’avenir malheureusement le confirmera.Les hommes ne prennent pas attention aux faibles bêtes; dommage. SI nous ne les nourissons pas,
nous n’en aurons plus sous nos fenêtres.
Oui Claudio,
Et les scientifiques ont fait ce constat: La planète finit toujours par ce débarrasser de ce qui la menace…
…par » se » débarrasser…
(désolée…)
Peut-être pas Joëlle ou c’est vivre dans un monde complétement figé alors que La Création est très jeune, très très jeune, et l’avenir est toujours celui des visionnaires. La chaîne alimentaire a beaucoup évolué depuis l’ère secondaire, et Dieu seul sait ce qu’elle sera demain. « Le poète a toujours raison, qui voit plus loin que l’horizon, et l’avenir est son royaume »…Pour la suite, il va falloir recaler un peu la vision…
Ce que dit Claudio va un peu dans le sens de la vision d’Isaïe, car le pire des prédateurs c’est bien l’Homme, alors que la Création lui avait été confiée pour l’amener à son point oméga de réussite. le coup de la chaîne alimentaire, c’est un peu aussi facile que la référence à l’évolution darwinienne.
Mais nous finirons bien par aller sur OXO. Allo Oxo, ici la terre.
» Oxo là est bien dit », Gérard!
Merci pour ces développements! On n’approfondit jamais assez ces « choses » qui font le monde et…le défont!
C’ est vrai que l’homme ne respecte pas toujours les créatures animales et les créatures humaines.y’a tant de choses à faire sur nôtre bonne vieille terre, à corriger, et que certains, déjà, vont certainement corriger où du moins le tenteront avant de conquèrir une autre planète.iL existe plein de solutions .Aurons nous le temps de les appliquer?, that is the question.Le temps presse selon les savants mais les politiciens ne réagissent pas tous.Pour nourrir les terriens, faudrait fabriquer des vitamines et des sels minéraux en pillules. Les oiseaux survivraient avec quelques champs de graines cultivés pour eux uniquement.Avec les pillules savamment dosées, tout le monde serait bien nourri et « action contre la faim » trés heureuse. Bien sûr nous aurions moins de dents pour mordre dans tous les sens du terme mais l’homme serait moins agressif.N’ais-je pas raison,? messieurs et madame Di Sangro.
Bonsoir à tous,
Mais je vous laisse sans voix ou alors les commentaires sont terminés ?
Mais non Maryline! On est pas forcément sans voix…Mais un peu de temps…Un peu…
C’est vrai q’ui n’y a pas grand chose à ajouter, soit à, se fier à une sorte de monde fini (on l’entend toujours comme une litanie « Ca a toujours été comme ça » (donc pourquoi ça changerait si c’est une sorte de donnée immuable de la nature (nous avons pourt?
5j’en ai marre de ces commentaires qui partent intempestivement !)
oui, nous avons maintenant les preuves du contraire. La nature n’est pas un « manège », et j’ignore si nous mangerons des pilules, personnellement je n’y tiens pas, mais parce que je suis de mon époque et que je suis incapable d’appréhender des dimensions temporelles qui me dépassent de très loin.Comment le vivront nos descendants ? Pour moi qui aime et aime faire de la cuisine traditionnelle (j’allais dire par excès de la bonne cuisine car je peux mettre cette valeur alors qu’elle est toute relative), mes petits enfants adorent le « Mac Do » !Cela n’aura mis qu’une quarantaine d’années…Alors ca savoir, dans 10 000 ans !
L’essentiel je crois tient dans nos attitudes d’aujourd’hui, en tous domaines et bien que faisant bien partie des prédateurs, c’est un chemin dont j’essaye de me détourner à la hauteur de mon possible.
Il y aurait beaucoup à dire sur les politiques agricoles, de l’irrationnel en passant par le scandaleux des organisateurs de famine. Mais dans notre regard sur le monde, dans nos espoirs, dans ce qu’on a envie de transmettre, il y a quoi ?
Ce ne sont jamais les majorités qui ont transformé ou renversé ce qui paraissait acquis à tout jamais !
Pour moi, la bonne cuisine, le Mac Do et les repas-pilules ne sont pas incompatibles. Selon l’humeur et le temps que l’on veut consacrer aux repas, étant entendu que tous les repas ne sont pas festifs mais simplement absolue nécessité organique.
Merci Gérard d’avoir « assuré »!
Je retiens cette affirmation qui m’interpelle:
« Ce ne sont jamais les majorités qui ont transformé ou renversé ce qui paraissait acquis à tout jamais »
L’avenir est ouvert, inexorablement à l’espérance!
Certainement Isabelle, mais vu la quantité énorme qu’il faudra (et faut déjà pour nourrir la planète alors que les 2:3 crèvent de faim), je crains que nos discours actuels sur les choix alimentaires fassent les pages des futurs romans historiques.
A moins que…
La bonne cuisine, le Mac Do et les repas-pillules ne sont pas incompatibles, c’est vrai dans un futur proche d’une centaine d’années seulement;Vous vous demander peut-être comment je peux le savoir?.Le poête se souvient de l’avenir a dit Jean Cocteau.Mais j’ai le don de savoir cela car je suis « médium », en toute modestie de ma part.Les premières pillules seront pour les russes et les chinois qui voudront aller sur une autre planète en exploration.
Ensuite viendront les pillules de nourriture vitaminée et de sels minéraux peut-être même iodées pour certaines populations, qui auraient connues des émanations toxiques de guerres courtes.Rassurez-vous, y’aura des abris et des sirênes pour inviter les habitants à
s’abriter dans les constructions anti-atomiques.Puis viendront en retard les pillules d’alimentation pour les pays en voie de développement mais qui seront aidées quand même par une culture intensive des pays riches.Ce qui changera la mentalité de gros égoîstes, qui n’emporteront pas leur « avoine » avec eux, quand le »croque-mort » les emportera.
L’argument d’Isa ne peut que me séduire…Car le temps passé en cuisine pourrait paraître du temps perdu, mais que faire lorsque l’on est à la fois peu enclin à cuisiner et très gourmand ?…
La cuisine de chez nous n’est pas pour rien l’une des meilleures du monde et considérée comme un fleuron de l’art de vivre.
Eh bien!…un médium sur votre blog!…
( manquait plus qu’ça!…)
Un petit conseil de visiteur: présentez ce « médium » en tant que présidente de la république.
Ne dit-on pas que » gouverner c’est prévoir »?
Surtout avec des prévisions aussi précises et à si long therme,
Ya pas d’raison d’s'en priver!
Mais …il me semble qu’on est là trés loin de la poésie?
J’ai également un bon coup de fourchette, madame Di Sangro et j’aime cuisiner aussi.Nous pourrons mettre nos vétos pour retarder tout cela par le référendum; après les électins de 2012.Pour en savoir plus sur la congrégation des bergamotes de Nancy, sachez que toute congrégation est tenue au secret, sinon ses membres un peu trop « bavards » peuvent être châtier.Les membres doivent porter serment, donc çà m’étonnerait que monsieur Patrick de Brousse de Montpeyroux nous en parle, un jour; C’est impossible.