Que les orangs-outans ont de l’humanité
Dans leurs regards perdus devant notre inconscience
D’humain ne sachant plus voir en l’arborescence
Le meilleur enseignant de la sagacité.
C’est en se réfugiant sur cet arbre insulté
D’être mis au rebut de la forte croissance
Filant vers le début de l’ultime échéance
Qu’ils sont le plus parlants à nos sens affairés.
Et leurs jeunes bébés, parés sur leurs paillasses
A mourir bien langés, se moquent bien des liasses
De billets verts gagnés sans le moindre dégoût.
En voyant dans un sac ballotter leur vaillance,
Se mettant à leur place, notre corps comprend tout
De la vie que l’on claque avec tant d’insouciance !
Pascal Lefèvre,
Poème composé à la suite du passage du documentaire « Green » sur France 5 le 5 décembre 2010. A voir absolument sur (http://www.greenthefilm.com/ )
Bonjour à tous et à bientôt de mes nouvelles sur ce blog.
Bonjour Isabelle
Mon courriel est: gthou2@wanadoo.fr. Veux-tu avoir la gentillesse de publier mon poême sur ce blog.
Meilleurs voeux de bonne et heureuse année et de très bonne santé. Merci d’ avoir créé ce blog trés instructif et chaleureux.
Madame Thouvenin Maryline
Des goélands heureux.
Deux goélands
Conversaient,
Chacun d’ un coté
D’une berge,
L’ un, tout grand,
Debout comme une cigogne,
Perché sur un lampadaire
Très haut,
L’autre, ébouriffé,
Qui tendait ses ailes
Vers le bassin du Thau.
Entre deux restaurants
Qui s’activaient,
Sur la berge,
Les beaux oiseaux
Bavardaient:
Es-tu orgueuilleux !
Riait le goéland ébouriffé.
Tu te prends sans doute
Pour la tour Eiffel !
Mon poème Green avait été posté je crois avant nos échanges sur la poèsie classique… d’où les nombreuses erreurs encore présentes. Voici ci-dessous le même poème rectifié en forme plus classique, j’espère !
Nota sur ce documentaire : la Belgique a prévu de le présenter dans toutes les écoles : Belle initiative à saluer pour faire prendre conscience contre la déforestation et tout le reste…
Que les orangs-outans ont de l’humanité
Dans leurs regards perdus devant l’inconscience
De l’Humain ne sachant voir en l’arborescence
Le meilleur enseignant de la sagacité.
C’est se réfugiant sur cet arbre insulté
D’être mis au rebut de la forte croissance
Filant vers le début de l’ultime échéance
Qu’ils sont le plus parlants à nos sens empotés.
Et leurs jeunes bébés, parés sur leurs paillasses
A mourir bien langés, se moquent des liasses
De billets verts gagnés sans le moindre dégoût.
En voyant dans un sac ballotter leur vaillance,
Se mettant à leur place, notre corps comprend tout
De l’amour que l’on claque avec tant d’insouciance !
J’ai été un peu trop vite pour le dernier tercet :
En voyant dans un sac ballotter leur vaillance,
Se mettant en leur corps, le nôtre comprend tout
De l’amour que l’on claque avec insouciance !
Bonsoir Pascal,
Il est bien ton poème, j’ai vu sur le blog des extraits de green: stupéfiants , car trés récents.Les chinois du film sont vraiment pour la course de la conquète économique.Cela gène les bètes mais ils s’en moquent bien;. Mais où est donc l’intelligence, qui vient du coeur des hommes ,dans ce cas là ?.Tu as raison de montrer ce film en Belgique car, grâce à lui, beaucoup de personnes prendront conscience de leurs desseins de mauvaise augure..
Bonsoir Pascal,
C’est une sacrée coîncidence, tu nous parle de la déforestation dans ton poème et moi, juste avant de lire le tiens, j’en avais fais un aussi.