Que les orangs-outans ont de l’humanité
Dans leurs regards perdus devant notre inconscience
D’humain ne sachant plus voir en l’arborescence
Le meilleur enseignant de la sagacité.
C’est en se réfugiant sur cet arbre insulté
D’être mis au rebut de la forte croissance
Filant vers le début de l’ultime échéance
Qu’ils sont le plus parlants à nos sens affairés.
Et leurs jeunes bébés, parés sur leurs paillasses
A mourir bien langés, se moquent bien des liasses
De billets verts gagnés sans le moindre dégoût.
En voyant dans un sac ballotter leur vaillance,
Se mettant à leur place, notre corps comprend tout
De la vie que l’on claque avec tant d’insouciance !
Pascal Lefèvre,
Poème composé à la suite du passage du documentaire « Green » sur France 5 le 5 décembre 2010. A voir absolument sur (http://www.greenthefilm.com/ )