Dans le cadre du téléthon, j’ai composé le poème ci-dessous
pour un petit garçon atteint d’une maladie génétique orpheline.
La richesse d’aimer reste un trésor unique,
Fragile talisman de nos cœurs hyalins.
Transfigurant les jours en sublimes vélins,
Semence d’un regard, l’amour se communique.
Chaque instant de bonheur, telle une ample tunique,
Ornemente les corps loin des funèbres lins.
La richesse d’aimer reste un trésor unique,
Fragile talisman de nos cœurs hyalins.
Forts d’un espoir solide et leurs actes malins,
Au mal pernicieux tes parents font la nique.
Constamment tu reçois les plus tendres câlins,
Reflets d’un besoin cher à bien des orphelins :
La richesse d’aimer reste un trésor unique,
Fragile talisman de nos cœurs hyalins.
Cette forme fixe est appelée « Sonnetin » qui fait l’amalgame
des règles du rondel et du sonnet. La composition des rimes
est la suivante : A*B*BA ABA*B* ABB AA*B*. La mienne
est différente, car elle a suivi l’inspiration du moment.
Pour plus de renseignement sur cette forme fixe, lire
l’article de Gérard Laglenne à la page 40 de la dernière
revue Art et Poésie du 4ème trimestre 2010.
C’est beau.
Une vraie richesse, il est vrai, peut-être la seule…
Merci, Jean-Jacques, de nous offrir ce poème dont les vers coulent comme source limpide!
Merci aussi de doter le blog de ces détails au sujet d’une forme fixe originale et moins connue. Il s’agit là d’une sorte de » patrimoine » des plus précieux en terme de prosodie.
Cher amis, je vous remercie d’apprécier ce poème.
Pierre, ce mot se prononce avec un « h » aspiré.
C’est peut-être sacrilège…
Mais j’avoue que le mot: »hyalin » évoque irrésistiblement pour moi le son de…l’éternuement.
C’est ainsi, et ne retire rien à la beauté du poème, bien sûr.
A force de faire tous partie du nombre des ignorants, c’est Jean Jacques qui va se retrouver seul !
Merci Jean Jacques d’enrichir notre répertoire de mots, jusqu’alors, inconnus et de nous offrir ta poésie si parfaitement réussie.
Bravo !
Bravo monsieur Chiron pour le mot « yalins » que je ne connaissais pas et qui me fait plonger dans le dictionnaire; Et il est judicieux de trouver d’autres constructions, qui, plus tard, feront honneur à la muse poêtique,en changeant la forme.