Remonter le temps avec une manivelle
Et s’arrêter là où commencent les regrets
Rejoindre la terre au point originel
Et contempler béat, son être qui renaît
Au mitant de la nuit, suspendre une échelle
Compter sur les astres et se laisser guider
Se souvenir des notes d’un doux violoncelle
Célébrer sans faste, la fin d’un long été
Il se peut qu’un jour, de loin on nous appelle
Et que le vent qui file transforme nos noms
Regardant la terre, nous dirons qu’elles est belle
Partir est facile, mais tout seuls nous marchons.
Très beau poème qui me rappelle le voyageur solitaire que j’étais lorsque vous m’aviez si gentiment accueilli à St-Mihiel. C’était l’époque de Juan Feuillet…