L’on se croise et l’on se sourit
Puis l’on s’engage à travers coeurs
Bouche contre bouche, avec ardeur
L’on se croise et puis l’on s’oublie
L’on part tout seul à l’aventure
Sur des routes qu’on n’a pas choisies
De déchirures en déchirures
L’on s’évade autant qu’on s’enfuit
L’on erre dans sa solitude
Priant le ciel pour qu’il s’entrouvre
L’on erre et souvent l’on trouve
A sa vie de l’ingratitude
L’on se trouve et puis l’on se perd
Qui étais-tu bel inconnu ?
Un amant, un frère, un père ?
A ton silence, j’ai survécu.
Un beau texte.
Geraldine