Au-delà de la mort, Ferrat chante Aragon
Et la femme toujours est l’avenir de l’homme,
Qu’elle obéisse au maître ou croque dans la pomme,
De New-York à Paris, d’Alger à Saigon.
Cheveux courts sur la nuque ou très longs sous le voile,
Elle offre un corps d’albâtre ou d’ébène à l’amant,
Ou l’époux tyrannique, objet de son tourment ;
En ses yeux meurt ou naît la lueur d’une étoile.
Quelquefois lapidée, elle expire en public
Pour avoir osé vivre un amour adultère ;
Ailleurs, l’homme trompé traite plus bas que terre
L’infidèle à l’abri d’un appartement chic.
Qu’il soit ou non béni, le fruit de ses entrailles
Reste son privilège et sa force et son droit ;
En son ventre fécond, le futur enfant croît
Et sa mère construit d’invisibles murailles :
« Que ma fille jamais ne subisse d’abus,
Qu’au soleil de son père elle vive authentique,
Et mon fils ne succombe au champ patriotique,
Comme chair à canon sous le feu des obus. »
(Ce poème a remporté le Prix Charles Maire au concours Graffigny 2010 – NDLR)
J’aime, sans commentaire….
Voilà encore un poème riche en image, il eut été dommage que le concours Graffigny n’existât point.
Oui c’est vrai Isabelle, la poésie peut aborder tous les sujets mais les « ou » et les « et » doivent être remplacés par d’autres petits mots équivalents, cela ne fait que rajout de répétitions; Vous auriez pu remplacer »Reste son privilège
et sa force et son droit » par: »Reste son privilège, sa force, son droit. »
Ainsi votre vers de douze alexandrins reste respectable et non
dénaturé de sens.
Aussi je vous invite à relire votre poésie charmante avant de la cloturer.Cela vous ferait un « sans fautes », ce qui serait trés appréciable.
Par contre le fond est excellent et trés actuel.
Merci Maryline, pour vos précieux conseils !
Alors je me rends, puisque cela ne serait plus de la poésie classique.
Le p^ète Hérédia est décédé très jeune. c’était un Portuguais qui a fait de trés beaux ouvrages et Isabelle se régalerait avec, si elle était abonnée à la bibliothèque de Neufchâteau.N’est-ce pa
Bonsoir à tous,
Correction:Cela a été,…
Autre correction: le poéte en question se nomme Fernando Pessoa(1888-1935.)