Tout poète doit relire tout haut ce qu’il vient d’écrire.
C’est à l’oreille que l’on ressent que » quelque chose trébuche ».
Un vers convenablement écrit « coule » sans problème et flatte l’oreille.
(Joëlle di Sangro)
Tout poète doit relire tout haut ce qu’il vient d’écrire.
C’est à l’oreille que l’on ressent que » quelque chose trébuche ».
Un vers convenablement écrit « coule » sans problème et flatte l’oreille.
(Joëlle di Sangro)
En accord avec Armand BEMER, j’avais l’intention de partager à l’assemblée quelques sensations saillantes liées à ma première expérience de membre du jury de
la SPAF. Malheureusement, nous avions pris un peu trop de retard sur le programme à l’issue des quelques incidents techniques qui ont perturbé la matinée, et je profite donc des possibilités offertes par le blog pour rétablir cette occasion avant que le temps nous éloigne de cette remise des prix.
Tout d’abord je voulais vous dire combien j’ai été heureux, et honoré de recevoir les manuscrits des candidats, occasion de passer les trop rares instants que je peux encore consacrer à la lecture, avec des poètes lorrains. Mais combien de fois, combien de fois de trop me suis-je arrêté dans les lectures, trébuchant sur ce que l’on nomme un « ver bancal », en m’entendant souvent dire tout haut : « quel dommage » !
En effet, il aurait souvent suffi d’une toute petite reprise pour que la musique coule et m’emmène naturellement au terme du voyage. Et je me suis dit « mais s’il ou si elle avait relu son texte à voix haute, sûrement qu’il ou elle n’aurait pas laissé passer cet « accroc ».
J’ai abandonné depuis bien longtemps ma casquette d’enseignant et je n’ai pas la prétention de professer. Mais en tant que membre du jury, je sentirais malhonnête, et même inamical de demeurer silencieux dans une forme d’indifférence.
(Pour lire la suite, cliquer sur ce fichier : dalsteinpremireexprience.doc )
« Des arbres beaux à voir ; des fruits bons à manger »
La Genèse en couleurs et parfums confondus.
Pur bonheur exhalé dans le profond verger
Du beau jardin d’Eden, le paradis perdu !
Les premières lueurs d’une aurore vermeille
Teintent d’or les beaux fruits de la félicité :
Mirabelles mûries au jardin des merveilles,
C’est Lorraine promise à la fécondité.
Au couchant, le brasier du premier jour s’achève,
Il fait rougir d’envie le fruit mûr du pommier
Qui nourrit en secret un serpent de sa sève,
En défiant l’éternel, le divin jardinier.
L’arbre n’était connu ni d’Eve ni d’Adam,
Capable d’éloigner du démon de l’envie,
Au merveilleux jardin, les premiers résidents.
Mirabellier – Dieu seul le sait – « l’Arbre de vie » ?
Baccalauréat lettres classiques philosophie.
Carrière d’enseignant :
De la classe unique rurale à l’enseignement du français en collège en poursuivant de
front des études universitaires en lettres modernes.
Fonctions exercées de 1958 à 1975 en Moselle, puis au collège Louis Armand de Nancy jusqu’en 1995
Animé du désir de transmettre le goût de la lecture et de l’écriture, en particulier aux
élèves en difficulté. J’ai toujours aimé écrire surtout de la poésie, sans jamais rien publier.
Le plaisir de l’écriture est devenu un besoin et j’y consacre pas mal de temps.
En ce 14 novembre 2010, le ciel s’est revêtu d‘un habit de soleil et son humeur au beau fixe augure d’une journée haute en couleurs automnales.
Dans ce climat clément et l’atmosphère chaleureuse, la SPAF Lorraine accueille ses membres pour la remise annuelle de ses prix prestigieux décernés aux lauréats de la saison :
- le Grand Prix des Poètes Lorrains, attribué à André Martin, de Villers-les-Nancy ;
- l’Alérion d’Or, Grand Prix des grands prix lorrains, décerné à Jean-Jacques Chiron.
Dans la salle du château au Foyer du Grand Sauvoy à Maxéville, les adhérents nombreux se sont réunis, qui pour recevoir son prix, qui d’autres pour féliciter les heureux gagnants, qui d’autres encore pour retrouver les uns, les autres et découvrir les sympathiques visages des nouveaux entrants.
A la tribune, les « personnalités » accueillent, officient et remettent les distinctions. Sur les photos de l’album du reportage, vous reconnaîtrez, de droite à gauche: Joëlle Di Sangro, DR honoraire, Pascal Jacquemin, maire de Villers-les-Nancy, Pierre Baumann, conseiller général de Laxou, Armand Bemer, délégué régional, Jean-Claude George, président honoraire de la SPAF, Gérard Dalstein, membre du jury (avec Joëlle, Armand et Jean-Claude.)
Les applaudissements soutenus de l’assemblée apportent une ambiance conviviale que l’instant ne veut rompre.
Regards attardés sur les œuvres jolies dont deux artistes peintres et une photographe lorraines ont embelli la salle, pétillement des verres, propos effervescents, apéritif et repas alimentent les conversations, nourrissent l’amitié.
Mais, inexorablement, les heures s’égrènent et le jour décline à l’horizon. Pourtant, il est trop tôt pour se quitter déjà car l’essentiel reste à venir : la poésie !
D’un même élan, le groupe se resserre et, dans l’émotion palpable de l’instant, quelques conteurs entraînent leur public au pays des mots, du chant et puis du rêve. Mais, quand ce dernier se brise car la nuit a jeté un voile sombre sur ses épaules, chacun se sépare en s’assurant du désir sincère de se revoir bientôt, certain, toutefois, que, dans l’intervalle, il continuera à entretenir ce lien amical et poétique au travers du blog existant.
Parfaite réussite d’une réunion essaimée de plaisirs et de rencontres alliant échange et émotion ; belle journée, en vérité, qui laisse le sentiment très fort d’appartenir au même cercle, celui des poètes lorrains en sa qualité de « membre de la SPAF Lorraine » !
Nicole Métivier
Cette rubrique « Règles de l’Art » a été proposée par quelques adhérents pour apporter des bases et des conseils à l’ensemble des lecteurs qui le souhaitent et pour répondre à une demande émanant de certains adhérents de la délégation lorraine, désireux de recevoir une aide à l’écriture poétique. Les contributions devront être signées pour permettre l’échange et l’expression d’avis convergents ou divergents. Dans un souci de clarté, chaque règle (numérotée par l’administratrice du blog) ne devrait aborder qu’un seul sujet et le traiter brièvement. Ces contributions n’engagent que leurs auteurs et ne définissent nullement la ligne d’écriture poétique de la SPAF Lorraine.
Armand Bemer, délégué régional
C’est riquiqui
C’est fête sur un confetti
C’est puce dans la tête d’une puce
C’est petit qu’on voit au microscope
C’est minuscule sur la poussière d’une particule
C’est vie dans le premier cri
C’est enfant au début de grandir
C’est mon petit coquelicot dans la chanson
C’est une attention tendre qui attendrit
C’est un petit mot gentil