Le destin trop cruel a séparé nos corps,
Mais mon âme et ton âme, à jamais enchaînées,
Ensemble graviront tout au long des années
Le noble et dur chemin au bout duquel tu dors.
(Simone PONSOT)
Le destin trop cruel a séparé nos corps,
Mais mon âme et ton âme, à jamais enchaînées,
Ensemble graviront tout au long des années
Le noble et dur chemin au bout duquel tu dors.
(Simone PONSOT)
Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “autour d’une tombe”. 10 adhérents ont participé à ce thème.
Dès demain et jusqu’au 30 novembre, nous aurons des oeuvres hors thème.
Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres pour le thème de décembre consacré à Noël.
C’est avec plaisir et curiosité que j’avais appris, il y a quelques années, le projet de Gérard Dalstein de réaliser une anthologie consacrée aux poètes et artistes de la SPAF Lorraine.
Aujourd’hui que ce projet prend corps, le plaisir se mue en enthousiasme. Tout d’abord en raison de la personnalité du « porteur de ce projet ». Ensuite, en raison de l’ampleur du défi que cela représente. Enfin, par l’ambition de conserver la mémoire d’hommes et de femmes de Lorraine qui nous ont donné quelques belles pages d’écriture, en poésie ou en prose, que nous souhaitons aussi transmettre au-delà de nos cercles. Sans oublier des artistes qui ont recours à d’autres techniques créatives pour offrir à nos yeux et à nos cœurs des instants d’émotion et d’émerveillement.
Je ne peux donc que saluer et encourager chaleureusement cette aventure, dans laquelle Gérard mettra tout le talent et la conviction que nous lui connaissons déjà. En espérant qu’elle rencontrera auprès de vous, amis lecteurs et adhérents, les mêmes sentiments d’intérêt et d’enthousiasme.
Armand BEMER, délégué régional de la SPAF en Lorraine
LETTRE DE GERARD DALSTEIN :
« Lors de la seconde remise des prix de l’Alérion, alors que l’un des participants partageait quelques vers, nous nous sommes regardés, Joëlle et moi, en lisant à peu près la même phrase dans nos regards « Ce serait dommage que cela se perdre ».
Une mèche s’était allumée, et la mise à feu du premier étage de la fusée de la « mémoire poétique » n’a pas tardé puisque la décision a été aussitôt prise au sein de
la SPAF Lorraine d’éditer chaque année le recueil des poèmes présentés par le lauréat de l’Alérion pour le remettre aux participants, mais avec bien entendu un décalage d’une année dans la mesure où nous recueillons l’avis du lauréat et ses éventuelles propositions d’illustration après la remise des prix.
Ainsi la série a pu débuter avec le recueil du prix de 2002, et à ce jour, 8 recueils ont déjà pu être édités et distribués.
Mais l’ambition allait beaucoup plus loin, avec le pari de pouvoir lancer une véritable anthologie de la poésie lorraine au terme d’une cinquantaine d’années d’existence des prix régionaux de la SPAF. Une opportunité à saisir. (…) «
Pour lire la suite du courrier de Gérard, cliquer sur antho1001.doc
Malgré l’âge et le temps qui fatiguent le pas,
Tu gardais tant d’éclat, après un long parcours,
Qu’il semblait insensé que vienne le trépas
Graver le mot “jamais” sur celui de “toujours”.
Dans le devoir, toujours, et ton ouvrage fait,
Sur l’arbre, à tout jamais, tu laisses le bourgeon,
Une nouvelle vie, un plus récent portrait
Qui découvre le tien au cœur d’un médaillon.
Telle une chaîne d’or qui finit les atours
Et porte l’effigie, – avers à tout jamais -,
Par tes petits enfants, tu seras là toujours
Car tu poses sur eux un aspect de tes traits.
La vie est un joyau sans écrin de velours
Qu’un jour la mort reprend sous le marbre de jais
Mais, puisqu’un chant d’amour exalte les “toujours”,
Je sais que, par le mien, tu vivras à “jamais”.