Le cimetière abandonné

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9 Réponses à “Le cimetière abandonné”


  • Cette émouvante photo me remémore le souvenir du jour où, parcourant le petit cimetière lové sur la Côte Sainte Catherine qui surplombe Rouen, nous avons fait la découverte suivante : une tombe abandonnée, oubliée, en très mauvais état. Il s’agissait de la dernière demeure de José Maria de Hérédia ! Ce lieu perdu, silencieux, presque secret, m’a laissé une impression de grande tristesse.

    Grand ou petit, un jour, tout s’endort dans la nuit des temps !

  • Comme c’est vrai Nicole

    Et pourtant, il y a de la grandeur dans cet abandon…Il me semble que l’émotion est plus grande de découvrir l’humble tombe altérée d’un grand poète que le tombeau rutilant d’un grand personnage, comme il y en a tant.

    J’avoue que si j’avais le choix, je préfèrerais que ma tombe ressemble au premier qu’au second.

    Le temps ne nous fait pas outrage en nous couvrant de son manteau.

  • Rassure-toi, Nicole, la mémoire du grand homme n’est pas perdue, elle illumine encore ce blog par moment et c’est bien ainsi.

  • J’avoue que par choix, j’aimerais que ma tombe soit le coeur de ceux qui m’aiment. Et puis qui sait, tant pis pour le péché de vanité, survivre dans mes écrits.

  • C’est très judicieux Isa, car ce sera très certainement le cas!

  • Ou tu es visionnaire ou très gentille ! Comme je ne suis pas certaine de pouvoir vérifier la première hypothèse, je te remercie d’ores et déjà pour ta gentillesse !

  • Difficile de laisser passer ce dessin sans réaction sur l’oeuvre en tant que telle. Bravo à l’artiste car ce dessin peut paraître simple dans la technique à première vue. Partant sur une composition qui pourrait s’apparenter au genre naïf, elle s’en éloigne pourtant beaucoup car l’auteur n’a pas cherché à présenter tous les détails de sa vision, mais a réussi l’exploit, au moins dans ma propre lecture, de ne pas essayer de tout y mettre en nous donnant les clés pour y mettre tout.
    Un critique disait d’Yves Trémois, qui dessinait en traits noirs (crayon, encre) que l’on ressentait l’effet de couleur dans ses oeuvres. Je dirais ici que devant un certain dépouillement, je ressens une richesse intense.
    De plus, dans la composition globale, l’artiste nous présente une vue plongeante au dessus de la porte du cimetière, effet difficile à rendre lorsque l’on ne s’enferme pas dans les règles pures et dures de la perspective. Chapeau !
    Il y a un don là-dessous, c’est certain, et ça me fait penser à certains carnets de croquis qui ont enchanté ma relation au dessin. Bravo encore et à cultiver pour la joie des amoureux du dessin!
    Sur le fond, je ne pourrais dire qu’une chose bien ancienne et qui nous suivra jusqu’au bout de notre aventure humaine : « Sic transit gloria mundi », et puisque les pages roses du dictionnaire sont maintenant passées de mode, en ancien latiniste, je traduis dans ce que peut valoir une traduction « ainsi passe la (les) gloire(s) du monde »

  • A relire cette maxime, Gérard, je ne peux m’empécher de sourire car elle a fait, depuis  » Astérix » le bonheur des amateurs de bandes dessinées, ( dont je suis).

    On peut voir, à chaque attaque des pirates par Astérix et les siens, le plus chenu de ceux-ci soupirer, avant de sombrer et d’un air méditatif:

    « Sic transit gloria mundi »

    et la citation prend là un effet des plus  » ébouriffants. »

  • cette dernière demeure terrestre seule tombe dans l’oubli
    LUI il vivra toujours autour de sa poésie…
    Mais pour moi rien ne se perd totalement , là est encore un long débat….
    Nicole je connais la côte Ste Catherine à ROUEN car il y a pas
    loin la clinique de l’immaculée conception ( où j’ai accouchée de mon premier fils)
    mais je n’ai jamais eu la curiosité d’aller au cimetière.

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