La lumière fidèle
doucement violoncelle
sur la brume des pâles horizons…
Et s’achève le deuil d’une saison,
à la dentelle de quelques feuilles en larmes
dont la plainte discrète
s’inquiète
de rompre le charme.
Au beau milieu du ciel
qui crachine
sur mon échine,
crécelle
un oiseau sentinelle,
envoyant à la cantonade
le message
de mon discret passage…
Et le vent en colère
violemment vitupère…
A l’abri de mon nid de rêves
je me fais tout petit,
tandis qu’en moi se lèvent les prémisses
d’une joie qui se glisse
avec délices
jusqu’au plus douillet
de mes jardins secrets…
celui est beau je viendrais en lire dautre bonne nuit
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