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Archive journalière du 14 oct 2010

Je t’aimais… tu m’aimais

Je t’aimais, tu m’aimais, 

Unis pourtant nos corps ne le seront jamais. 

 

Vingt ans se sont passés, et plus encor, je t’aime, 

Je crois en notre amour défiant la mort même, 

Je crois qu’il peut franchir les mondes éthérés 

Et réunir les cœurs à jamais séparés. 

 

Je crois en l’immuable, en la force invincible 

Des êtres enlacés jusqu’à l’inaccessible. 

 

Je crois au doux colloque entre les âmes sœurs, 

Au secret rendez-vous dans les soirs de ferveur, 

Quand sonne le retour des heures nostalgiques 

Dans la complicité de la nuit idyllique. 

 

Filet arachnéen recouvrant l’univers 

De sa toile ténue, accrochant au revers 

La foule des humains, long ruban solitaire 

Cherchant en l’invisible un double à sa misère. 

 

Je t’aimais…Tu m’aimais, 

Unis ! Pourtant nos corps ne le furent jamais . 

 

C’est ton amour en moi, qui s’infiltre et demeure, 

C’est le mien qui te grise et jamais ne te leurre. 

 

Je le vois de son aile abriter ton cœur las, 

Frémissant dans ta chair quand je ferme les bras. 

 

Je l’appelle en mon âme aux heures de détresse, 

Il descend dans la tienne aux instants de tendresse . 

 

Il est autour de moi, son ombre me poursuit, 

Il est en toi vibrant comme une eau qui s’enfuit. 

 

Que s’épuise ton sang ou que brûle mon âme, 

C’est toujours notre amour que l’un ou l’autre clame ! 

 

(Ce poème a obtenu le 1ier Prix au Tournoi International Féminin de Poésie et fut remis à Hélène VESTIER au Ministère des Affaires Etrangères à Paris en 1967) 




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