Orval comme un joyau, Orval comme une terre,
Des cristaux de l’hiver aux fastes du printemps,
Tu chantes l’eau des bois, les gestes de la Mère
Et tu gardes le feu de tes rêves d’antan.
C’est toujours ton chemin qui m’habite, prospère,
Et m’appelle; et je vais, docile à son élan
Qui me dépose et rit dans la pleine lumière
Des souffles frais d’avril semés aux quatre vents.
Donne moi d’embrasser ce chêne centenaire
D’où s’élèvent en août des essaims d’oraisons
Qui célèbrent sans bruit la tendresse du Père.
Qu’advienne octobre enfin, que bouge le mystère
De ton vibrant message aux hommes de saison
Dont le regard aimant affranchit des misères.
Les feux d’Eden