Sans tabou sans anathème

Encore une petite chansonnette parlant d’amour…. La version enregistrée étant antérieure, vous noterez quelques décalages avec la version écrite, un peu plus travaillée….

                refrain
Je voudrais te dire je t’aime

Mais sans tabou sans anathème
Pouvoir  te le dire toujours

Le faire éclater au grand jour

                   I
Mais nos amours sont clandestines
Nos belles amours libertines
Pour vivre heureux vivons caché
Garde un vieux goût de rabaché

Serais-tu la femme d’un autre
Je ne suis pas le bon apôtre

L’amour ça se commande pas
L’amour se suit, mais pas à pas

                    Au refrain

                       II
Ce serait comme une maldonne
Mais dans mes bras tu t’abandonnes
Pas besoin de donner le la
Je sens que l’amour est bien là
Tu viens toujours à la nuit sombre
Tu veux toujours rester dans l’ombre
Belle de nuit, petits séjours
Tu t’enfuis au lever du jour

          Au refrain

                     III
Tu sais j’ai suivi bien des routes
J’ai traversé tant de déroutes
J’étais amant de grands chemins
Sans lois, sans peur des lendemains
C’est dur ce que la vie enseigne
Aujourd’hui j’ai le coeur qui saigne
Je veux t’aimer comme il se doit
Sans que l’on nous montre du doigt

                 Au refrain

Pour écouter SANS TABOU SANS ANATHEME cliquez ci-dessous
http://boaretto.unblog.fr/2010/09/27/sans-tabou-sans-anahteme/

J’accueillerai avec plaisir toutes remarques quant à l’écriture et à la forme de cette chanson en regard des règles de la prosodie…. Merci d’avance….

9 Réponses à “Sans tabou sans anathème”


  • Bravo pour les modifications qui apportent vraiment un plus aux paroles de cette chanson bien rythmée.

  • « je veux t’aimer comme il se doit, sans que l’on me montre du doigt »..
    le casanova qui a trouvé « Celle  »
    « après bien des routes et des déroutes »
    comme quoi TOUT arrive !! l’amour frappe à tous les âges
    clin d’oeil
    amitiés
    katy

  • Joelle di SANGRO

    C’est vrai qu’il s’agit là d’une trés bonne chanson.

    J’aime perticulièrement l’accompagnement, comme un écho.

    Vous êtes un excellent parolier, Claudio!

  • Merci Claudio pour ce cadeau très complet puisque nous avons la musique.
    J’ai été notamment attentif au charme particulier qui se dégage de l’union entre les mots, disons les vers et le rythme, et je me suis rendu compte que c’était du, à mon oreille, à l’alternance entre vers pairs et impairs. Nous sommes en effet dans le cas particulier où la prosodie classique n’est pas totalement adaptée au genre, car si tu respectes bien dans l’écrit l’octosyllabe, lorsque tu chantes, les vers aux rimes féminines se transforment en vers à neuf syllabes car on prononce bien le e muet.
    Une exception, qui devient…une règle lorsque l’on communique en chanson ! Et l’effet est heureux, du moins pour moi qui suis sensible aux alternances pair-impair.

  • claudio boaretto

    Merci à vous tous et chaud à mon cœur…. J’attendais anxieusement des critiques, suis presque un peu déçu…. (J’exagère…)
    Cette chanson a presque une vingtaine d’années, à l’époque où, dans mes écritures, je m’intéressais presque uniquement à la rime dont j’étais et suis encore amoureux…. Les corrections, quant à elles, ont une dizaine d’années, date où j’ai découvert les hiatus qui aujourd’hui m’écorchent l’oreille…. (C’est ainsi quand on n’a pas de mentor ou de maitre, on découvre les règles petit à petit) J’en profite pour dire que la règle du « e muet » avec des mots comme par exemple « vie » ou « joie » que l’on fait suivre d’une voyelle pour élider le « e » , ce fameux « e » qui ne se prononce plus, donne le même résultat à l’écoute qu’un hiatus…. La bouche ne se referme pas et ce n’est vraiment pas joli à entendre…. Ne l’avez-vous jamais remarqué ?….
    Oui Gérard, c’est vrai qu’en chansons, du moins dans les miennes, la rime féminine très souvent se chante et provoque cette alternance pair impair qui n’est pas pour déplaire…. Ainsi le veut la mélodie, C’est quasiment automatique quand on respecte l’alternance féminine masculine…. D’ailleurs dans certaines chansons qui ne respectent pas cette alternance on entend parfois de ces aversions où pour les besoins de la mélodie et ne pas perdre le tempo, les chanteurs font suivre des rimes masculines avec un horrible « eu » à la fin qui vous perce le tympan !

  • Joelle di SANGRO

    C’est hélas fréquemment le cas Claudio et cela m’horripile.

    Mais nous nous sommes aussi habitués aux  » yé yé », yaeh , ect qui venaient opportunément boucher quelques  » silences » .

  • claudio boaretto

    C’est bizarre,Zaz, que, sur mon blog, j’ai eu un décalage similaire au tien sur le refrain…. Car comme je te l’ai envoyé, je l’ai publié et le décalage se fait mais pas au même endroit… C’est à n’y rien comprendre….

  • CHIRON Jean-Jacques

    Claudio,

    Vois-tu, ce « e » muet de la rime féminine que l’on ne prononce
    pas en poésie, mais souvent dans les chansons ou poèmes mis en
    musiques ne me choque pas du fait qu’un fameux prédécesseur,
    Ronsard, pouvait entendre les alexandrins de ces poèmes amoureux
    devenir des vers de treize pieds sous la patte des compositeurs
    de l’époque, sans qu’il ne dise rien.

  • Oh ! il ne faut pas chercher, Claudio, tu y perdrais ton temps ! Le blog a ses raisons que le blogeur ne connaît pas…

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