Au-dessus des décombres
le ciel s’exaspère et se lamente
en lourdes larmes lancinantes.
Le paysage giflé
exhibe d’ultimes flammes
où périssent ses dépouilles.
Le feuillage en loques
des bouleaux impassibles
goutte à goutte pendeloque.
Les haies déchiquetées
bavent une sanglante rouille
qui glisse aux blêmes ornières.
L’horizon spongieux
s’enlise,
s’évanouit,
s’embourbe…
Noyé dans le décor,
Un cœur,
pourtant,
bat encore…
L’espoir sous la violence de la destruction très bien évoquée par les mots choisis
Un plaisir à lire
le paysage giflé ( belle expression)….
noyé dans le décor un coeur bat encore ..
très beau dans cette vision d’apocalypse , un homme se tient debout
regarde l’horizon et espère…
les saisons passent aussi dans la vie des hommes …et ne se ressemblent pas toujours..à l’automne et à l’hiver…il y a un printemps tout neuf et porteur de joies.
katy