Si avec l’oiseau noir s’envolait le deuil
en pleurs de l’absent,
nous raccrocherions au bonheur,
à la barbe des tristesses enténébrées,
vainqueurs sans trophée
accueillis à nouveau par la vie sur le versant ensoleillé
qui aura prêtée ses ailes à l’oiseau blessé en nous.
Parce qu’il faut bien que l’oiseau secoure l’oiseau.
Parce qu’il faut bien que l’on soit des oiseaux,
pour reprendre l’envol,
pour voler de nos propres ailes,
pour faire notre nid,
couver nos petits,
pour battre de l’aile quand cela ne va pas,
pour voler dans les plumes
et insupporter les cages.
Alors ,viens! l’oiseau notre semblable
nous libérer du deuil pathétique
et qu’il devienne souvenir doux à nos mémoires,
nostalgie de l’aimé.
Viens !l’ami et envoles-toi.