L’orage gronde dans le lointain
Terrés au logis des ancêtres
Ils regardent tous leur destin
Profitent ensemble de cet arrêt
Pour constater qu’il est immense
9 chambres sont bien plus qu’assez
Voici l’éclair et le tonnerre
Il est bien trop grand désormais
Les nuages frôlent le sol
En nuées basses ils se gondolent
La foudre impacte tout autour
Le champ, trois fois, compte à rebours
Près des fenêtres à croupetons
Ils observent la progression
Il est posté sur la maison
En menace la construction
Tremble le verre aux vibrations
Le danger rôde aux alentours
Ils suivent ensemble le brouillard
Où se dessine leur avenir
Dans un fracas qui les rend sourds
Elle frémit comme l’oisillon
Elle a perdu son aile droite
Et a diminué de moitié
Heureux de voir l’orage s’en aller
La maison à présent parfaite
Peut redevenir leur foyer.
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