La lune resplendit au front noir de la nuit,
Vif et clair un ruisseau serpente à travers bois
Quelques saules tremblant et frémissant d’effroi
Des oiseaux s’envolant au moindre petit bruit,
Puis un étang dormant aux douces clartés luit.
Des branches s’ébattent sous un vent fort et froid,
Les roseaux et les joncs sous cette force ploient
Soudain le silence lorsque le vent s’enfuit.
Et dans l’air recueilli, un parfum boisé passe,
Dés l’aube naissante la nuit noire s’efface,
Splendeur d’un matin vierge où se grisent les cieux.
C’est l’heure où les rêves entrent dans leur sommeil
L’ heure où va paraître sa majesté soleil,
Où s’éveille la vie et s’endorment les dieux.
Gérard Bollon-Maso
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