En tête un air d’été, septembre a frissonné
Montre son bout de nez au soleil éclatant
Les congés au placard, braves gens, remisez
Il sonne le rappel et devient insistant.
Il prépare le temps damné de la rentrée
Et lance insolemment de l’année la reprise
Percute les instants sacrés du farniente
Le cartable flambant remplace la valise.
Il prend sa place pour avoir le premier rôle
Et nous rappelle à l’ordre en cette fin d’été
Repousse juillet, août par un grand coup d’épaule
Dilue les souvenirs dans les contrariétés,
Précipite l’oubli des doux moments passés
Etale sa serviette et chasse les enfants
S’installe à la plage pour mieux les déloger :
« Je vous garde l’endroit» hurle-t’il triomphant.