La vague sur ses rocs a des rumeurs sinistres.
La vague par ses chaos creuse les roches bistres.
J’écoute anxieusement, couchée sur la falaise, monter les hurlements qui
jamais ne s’apaisent.
Sans arrêt dans la nuit, le ressac sonne et gronde et ce sinistre bruit,
c’est la rumeur de l’onde.
Les tristes cormorans que la nuit épouvante ont fui le firmament et sa
lueur manante, seul un vieux braconnier avance dans la crique emportant
ses casiers.
Son ombre famélique se dessine un instant sur la grève où il passe, que
son pas hésitant marque de place en place.
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1 Réponse à “La mer”
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Il s’agit là d’une vision assez dantesque de la mer qui apporte une note originale au florilège de poèmes de ce mois.