Un petit coquillage
Que la vague abandonne
Au sable de la plage
De Saint-Georges-de-Didonne.
Une brise légère
Caresse mes cheveux
Tandis que sur l’eau claire
Courent des rides bleues.
Solitaire, un vieux phare
A l’horizon s’amarre
Tout comme le nénuphar
Au milieu d’une mare.
Le ciel couleur turquoise
Sertit un soleil d’or ;
Deux cerfs-volants s’y croisent
Planant comme des condors.
Des pelles et des râteaux
Façonnent le sable
Et bientôt des châteaux
En sortent comme d’une fable.
Hop ! je prends mon élan
Et … plouf ! dans l’océan
Qu’effleurent les goélands,
Je me jette céans.
Une sirène encor
Gémit dans le lointain :
Un bateau rentre au port ;
Le jour déjà s’éteint.
J’aime beaucoup la charmante image des rides bleues qui courent sur l’eau claire.
Ce poème est rafraichissant comme le premier bain de vacances ensoleillées.