Odyssée

La vague a déferlé comme une gerbe d’or 

Et la perle irisée au creux du coquillage 

Quitta l’écrin de nacre et suivit son sillage 

Mais le sable vermeil la voit frémir encor. 

 

Un regard a trouvé son miroir dans tes yeux 

Et ton âme rêveuse en quête de partance 

Prit un nouvel essor à cet appel intense 

Et puis s’en fut cueillir l’amour au fond des cieux. 

 

La muse a soulevé son voile diapré 

Le songe doucement s’est posé sur sa lèvre 

Afin que d’un baiser elle apaise ta fièvre 

Et que s’éveille en toi l’Autre enfin révélé. 

4 Réponses à “Odyssée”


  • J’aime beaucoup le dernier vers, plein de mystère et de promesse, de ce très beau poème.

  • WEYMESKIRCH Georges

    Votre poème est une perle.
    Les hémistiches réguliers des alexandrins évoquent parfaitement le mouvement perpétuel des vagues…d’Alexandrie ?
    Je ferme les yeux et je suis au bord de la mer…veille !

  • CHIRON Jean-Jacques

    Odyssée soit qui mal y pense !
    Je me laisserai partir avec un air vague.

  • Oui, Joëlle, je ne prendrai pas la suite de ce qui a été dit sur le poème, car il parler de lui même et je n’ai pas envie d’en rajouter, même s’il y a toujours à dire. Mais je rejoins ici le commentaire laissé sur le texte « galet », à s&avoir que je me réjouis qu’il y ait des textes de cette qualité qui puissent nourrir le un thème imposé
    En tous cas, la chute en rassemble la quintessence dans un envoi. Ca ne s’invente pas !

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