La vague a déferlé comme une gerbe d’or
Et la perle irisée au creux du coquillage
Quitta l’écrin de nacre et suivit son sillage
Mais le sable vermeil la voit frémir encor.
Un regard a trouvé son miroir dans tes yeux
Et ton âme rêveuse en quête de partance
Prit un nouvel essor à cet appel intense
Et puis s’en fut cueillir l’amour au fond des cieux.
La muse a soulevé son voile diapré
Le songe doucement s’est posé sur sa lèvre
Afin que d’un baiser elle apaise ta fièvre
Et que s’éveille en toi l’Autre enfin révélé.
J’aime beaucoup le dernier vers, plein de mystère et de promesse, de ce très beau poème.
Votre poème est une perle.
Les hémistiches réguliers des alexandrins évoquent parfaitement le mouvement perpétuel des vagues…d’Alexandrie ?
Je ferme les yeux et je suis au bord de la mer…veille !
Odyssée soit qui mal y pense !
Je me laisserai partir avec un air vague.
Oui, Joëlle, je ne prendrai pas la suite de ce qui a été dit sur le poème, car il parler de lui même et je n’ai pas envie d’en rajouter, même s’il y a toujours à dire. Mais je rejoins ici le commentaire laissé sur le texte « galet », à s&avoir que je me réjouis qu’il y ait des textes de cette qualité qui puissent nourrir le un thème imposé
En tous cas, la chute en rassemble la quintessence dans un envoi. Ca ne s’invente pas !