La vague a déferlé comme une gerbe d’or
Et la perle irisée au creux du coquillage
Quitta l’écrin de nacre et suivit son sillage
Mais le sable vermeil la voit frémir encor.
Un regard a trouvé son miroir dans tes yeux
Et ton âme rêveuse en quête de partance
Prit un nouvel essor à cet appel intense
Et puis s’en fut cueillir l’amour au fond des cieux.
La muse a soulevé son voile diapré
Le songe doucement s’est posé sur sa lèvre
Afin que d’un baiser elle apaise ta fièvre
Et que s’éveille en toi l’Autre enfin révélé.