Ma joie de voir la mer pour la première fois
Fut incommensurable, à l’instar de mes rêves
De marcher sur le sable de ses immenses grèves
Roulant comm’ le tonnerr’ de cent tôles qui choient…
Le laminoir d’enfer où j’avais mon emploi,
Souvent plus redoutable qu’une mauvaise grève
Brisant de faux coupables désignés pour leur brèves
Tempétueuses colères, avait déjà sa voix…
… En effet, arrivant sur la côte normande,
Entre Dieppe et Fécamp, au moment de la grande
Foi du Front populaire, elle me fit bizarre…
… Par son surprenant bruit sous ces galets rouleurs
Concédant, sans mystère, un petit peu plus tard,
A mes pieds, plus d’ennuis encor’ qu’à mon labeur !