Dies Irae

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7 Réponses à “Dies Irae”


  • Poignant poème que j’ai lu en l’accompagnant mentalement de la musique du fameux Requiem de Mozart…
    Je ne suis pas réactionnaire, mais je préfère la messe en latin ; je trouve que cela a plus de classe. Pardon pour cette remarque irrévérentieuse !
    En tout cas, cet excellent poème m’a replongée dans mon enfance, quand j’accompagnais ma grand-mère chaque dimanche à la messe, qui était alors encore en latin. Et je connaissais bien sûr tous les répons par coeur, même si je n’en comprenais pas un traître mot !

  • Dies irae ( jour de colère) et Dies Illa ( fin des temps)
    la fin du temps de la métallurgie ….des hauts fourneaux si bien décrits dans vos poèmes et illustrations …un déchire-coeur pour vous et tant d’autres qui ont vécu cette époque ….
    Vous conservez la mémoire en écriture pour dire votre fierté pour ces hommes de peine ..
    Comme toujours cela me touche Gérard
    Katy

  • Bravo Gérard, quelle puissance d’évocation : la colère de Dieu, pas moins … (« Dies irae, dies illa », jour de colère que ce jour-là). Un poème apocalyptique (Le « Dies irae », pas le tien) qui vient ici donner toute son intensité au travail des hommes du fer , c’est presque incantatoire, poignant comme le dit Isabelle. Et, pour rester dans la note, en « entendant » Hayange exulter, m’est revenu en mémoire le chant de l’ »Exultet » de la nuit de Pâques. Autre Lumière ! Est-ce voulu ?

  • Ce petit poème a bien été écrit dans un mouvement incantatoire sur le chemin pour moi initiatique qui menait d’Aumetz sur le grand plateau minier à Hayange, en plongeant dans la vallée illuminée de la Fensch via Fontoy et ses cités minières. Je me souviens d’un mélange de colère, car Aumetz venait de fermer définitivement son puits et aussi, dans le même temps, d’un puissant émerveillement devant le spectacle de grand son et lumière de la vallée usinière.
    Mais si, effectivement, on peut penser à l’Exultet comme un final de transfiguration par la Lumière, je ne l’ai pas voulu.Si l’on peut le lire comme cela, ça me va bien, mais c’est un heureux hasard.
    Un jour notre proff de français qui exerçait à la Sorbonne nous a raconté qu’il avait convié Paul Valéry à l’un de ses cours où, justemetn, il s’atait risqué à commenter un de ses poèmes. Paul Valéry en est sorti en se déclarant, sur un ton humoristique, heureux d’y avoir mis tant de choses sans le savoir !
    C’est là que nous pouvons prendre conscience que la poésie appartient à un monde plus vaste que celui que nous pouvons saisir, et j’ai eu quelquefois d’étranges susprises en relisant certains vers…Tant mieux !
    Merci en tous cas pour ces commentaires qui me rafraîchissent la mémoire et me vont droit au coeur pour l’intérêt porté à tout ce peuple du fer et à son histoire qui constitue l’une des plus belles pages du grand livre lorrain, même si à la « grande époque » personne ne s’intéressait à ce qui se passait au nord de Pont-à-Mousson, pays rude, gris, triste, sale et communiste !
    Nous avons heureusement autre chose à transmettre !

  • En lisant ce texte c’est à mon père que je pense, lui qui a travaillé dans la métallurgie et aussi comme mineur de fond dés son arrivée en France.
    Merci Gérard.

  • Il en est de même Gérard pour la peinture , le peintre fait jaillir les couleurs et donne son impression sur un paysage ou une scène , mais l’interprétation de l’autre est parfois différente, si différente même que je compare cela à la lecture d’un livre, les images affluent dans notre tête …
    Parfois lorsqu’un film est tourné et que nous avons lu le livre , nous pouvons soit être déçus de son interprétation, soit surpris car des idées nouvelles se font jour… et ainsi de suite, tout cela est naturel, la lecture d’un poème évoque ceci ou cela…
    Il est donc très intéressant en peinture comme en musique ou poésie de savoir ce qu’a voulu dire l’auteur et de comparer avec notre interprétation…
    Mais nous n’étions pas loin de votre sentiment et de ce que vous aviez voulu dire, qui se comprend déjà en vos peintures.
    Katy

  • Bonjour,
    après avoir parcouru votre page, je me suis demandé pourquoi il n’y avait pas plus de poèmes de cette qualité.
    Je suis un vieux bonhomme, grand amateur de bonne poésie, et je sillonne chaque jour Internet; si la quantité est là, la qualité laisse à désirer. Mais aujourd’hui je suis content puisque je suis tombé sur ce magnifique poème dédié au monde de la métallurgie. Merci.

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