Un soir nous sortirons

Un soir nous sortirons des labours embourbés. 
Sur les cloisons frileuses d’un hiver vieillissant,
Près d’un simple village, sous peupliers courbés, 
Nous serons le point d’orgue du soleil finissant. 

7 Réponses à “Un soir nous sortirons”


  • Pourquoi pas Bernard ….quand ???
    l’hiver est déjà terminé, le printemps nous a salué et l’été bien chauffé ….les peupliers sont redressés, donc reste le soleil couchant avec vous en point d’orgue le regardant ..
    tous les soirs du balcon le soleil nous donne sa musqique et ses couleurs variées parfois à en couper le souffle, tous les soirs je vais le voir ..
    katy

  • je précise avec vous le regardant en toute amitié il va sans dire, car le soleil couchant est aux humains !! le tout étant d’avoir l’horizon dégagé…et de sortir des labours embourbés ..
    la terre était sèche , elle revit avec ces averses .. mais les champs eux sont remplis des moissons…au soleil couchant que c’est beau !
    katy

  • Merci Katy pour l’intérêt porté à mon petit quatrain.
    Comme toi, souvent, je regarde le soleil se coucher et je vais même, chaque fois que je le peux, à sa rencontre, lors d’une promenade dans la plaine, afin d’éliminer au maximum les éléments intrus du paysage urbain et pouvoir ainsi entamer avec lui un dialogue intime sur la ligne d’horizon où il funambule quelques instants, en point d’orgue, avant de glisser dans le puits béant de la nuit…
    Depuis longtemps, je me dis que les Hommes, engoncés dans les urgences mesquines de leur quotidienneté pressée,embourbés dans les labours besogneux de leur existence uniforme, devraient plus souvent relever leurs fronts embroussaillés de performances avides pour ne pas ainsi laisser le soleil se coucher dans l’indifférence générale…

  • Marie France Genèvre

    Ouaouh, que c’est bien dit Bernard…
    C’est tout à fait ça

  • Magnifique Bernard en effet, c’est ce que je pense ..
    Ils ( les hommes) devraient relever leurs fronts et la tête remplie d’étoiles , scintilleraient les idées créatrices…
    la Lumière du soleil couchant nous plonge l’espace d’un instant dans l’infini , nous calme, nous enveloppe de l’esprit de Dieu, qui serait pour moi cette Lumière…..
    Oui il y a ce dialogue intime avec l’horizon , ce besoin quotidien de faire un point sur la journée, de savoir ce qui a été bon et bien, de respirer un grand coup , pour s’imprègner de ce bonheur…
    Katy

  • Marie France Genèvre

    C’est le propre du poète de savoir s’arrêter, de stopper les mouvements quels qu’ils soient, d’attirer l’attention sur ce que l’on oublie d’essentiel

  • Belle évocation, Bernard, (comme toujours), mais, le « point d’orgue du soleil finissant » n’est-il pas cette dernière note qui n’en finit pas, annonçant la fin ou … la reprise ? Le soleil finissant n’a besoin que d’une parcelle d’éternité pour réapparaître … de l’autre coté !

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