Cette symphonie, telle un océan me lève et m’élève
au sommet de la vague
cette symphonie, comme un oiseau blanc
que pousseraient l’air et le vent
Si pure, si légère, cette symphonie vêt
ma mélancolie d’une aube printannière…
À l’archet sautillant, aux cuivres
qui s’imposent. Aux doigts agiles
sur les noires et blanches,
buvons ce vin pétillant dont les bulles
se parent d’harmonies
buvons à cette symphonie, océan de beauté
qui m’illumine l’âme…
Dansantes mandolines, cristallines cordes
effleurées, contrebasse qui chemine
à pas feutrés…
Cette symphonie,
je l’entends et je l’écoute
Puissant et bienfaisant,
c’est un vent qui m’emporte, quand il donne rendez-vous
c’est un souffle qui porte, tel un bel oiseau blanc
c’est Béla Bartók ou Anton Dvorák
c’est Ravel qui appelle…
Ils peuplent mon être, d’un bonheur crescendo
Infinité de torrents dont les eaux
ruissellent note à note, sur ma peau.
Extrait de « Huitième printemps » 2006
0 Réponses à “Marées symphoniques”