Au retour des beaux jours
Les fleurs dans l’air s’imposent
Ephémères et grandioses
S’y respire l’amour
Les rebords irisés
Du bout des branches lourdes
Dansent la sarabande
Sous la brise ondulée
L’insecte qu’elles attirent
En élans hypnotiques
S’envole chaotique
Bercé par les senteurs
Et tout doux, tout dehors
En ce temps du retour
A la vie qui un jour
Nous a jeté un sort
Et nous somme à l’amour.
J’ai particulièrement aimé la deuxième et troisième strophe :
joli mouvement du bout des banches et fine description du vol de l’insecte