Arômes verts des foins dans la combe mouillée,
Riche senteur du sol ouvert par les labours,
Odeur lourde des bois sous leur voûte rouillée
Par les brumes d’automne et la fuite des jours.
Vous m’entourez ce soir, parfums de mon enfance,
Vous émanez en moi du fond de ma douleur,
Vos effluves troublants avivent ma souffrance
Et mêlent aux regrets l’amertume des pleurs.
Je retrouve enfouis parmi les fleurs fanées
Les étés rayonnants des lointaines années
Et tous les rêves nés au seuil de l’avenir.
Comme au chevet d’un mort on apporte des gerbes,
Vous accourez chargés de frissonnantes herbes
Entourer le cercueil où dort mon souvenir.
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Il est très rare, Rosaria, que tu nous offres des poèmes classiques. Celui-ci, dont la structure s’apparente à celle du sonnet nonobstant les rimes différentes du second quatrain, est parfait, hormis un pluriel qui rime avec un singulier (je me permets de te le dire car je sais que tu acceptes la critique). Tous les vers coulent au rythme de la musique très caractéristique de l’alexandrin qui toujours m’enchante et le dernier tercet est une pure merveille.
Bravo Rosaria ! j’en redemande. Si c’est un coup d’essai, c’est un coup de maître !
C’est vraiment trés beau, Rosaria,
La lecture de ce poème me rappelle un peu les accents nostalgiques de » L’automne » de LAMARTINE.
Les parfums sont gravés et flattent le sens odorat ,les yeux aussi qui voient leur decor…
Bonjour
J’accepte la critique Zaz, elle est la bienvenue pas de problème.
Je sors quelques fois des sentiers battus lol Merci pour vos commentaires.
Je vais chercher dans mes fichiers.
Je termine mes valises car nous partons ce soir en vacances, je serai absente 3semaines.
Bonnes vacances ! Si c’est au bord de la mer, j’espère que tu en ramèneras un beau poème pour notre thème du mois d’août.
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