Quelle mère, en son cœur, n’a jamais enfanté,
Sur l’être mis au monde, la terrible crainte
Qu’il achève trop tôt, ici-bas, son empreinte
Ou se perde en chemin, l’esprit désenchanté ?
Lors lui tisse une armure, tout de rais d’amour,
Qu’il portera heureux, en songeant à sa reine,
Affrontant, confiant, de son destin l’arène,
Toujours prêt à brandir la fleur du juste humour ;
C’est le lien maternel, c’est le vrai lien béni
Qui unit l’un à l’autre, qui unit à tout autre
Et permet, vaillamment, de devenir apôtre
D’une fraternité Humaine à l’infini !
Quelle mère, en son cœur, n’a jamais enfanté,
Sur l’être mis au monde une terrible crainte
Qu’il achève trop tôt, ici-bas, son empreinte
Ou se perde en chemin, l’esprit désenchanté ?
Lors lui tisse une armure à ses rayons d’amour,
Qu’il portera bien fier, en songeant à sa reine,
Affrontant, confiant, de son destin l’arène,
Prompt à lever la fleur du bienveillant humour ;
C’est le lien maternel, c’est le vrai lien béni :
Il allume un destin quand il prolonge l’autre
Et permet, vaillamment, de devenir apôtre
De notre Humanité, mystère à l’infini !
Ce poème a été créé la veille de sa parution : quelques erreurs qui m’échappèrent dans l’élan sont, je l’espère ici, dans ce nouveau texte, adroitement redressées !