L’Amitié, un bateau fluctuant qui navigue
Une frêle coquille chahutée par les flots
Et je regarde au loin l’orage sur la digue
Qui gronde menaçant, au ciel noir, un corbeau.
Les rafales balayent la vague qui s’abat
S’enroule sourdement de ses gros yeux d’écume
Sur le fragile esquif relevant le combat,
Et bravant fièrement la furie de la brume.
Il vogue nonchalant la tempête passée,
Croise l’Invincible, la quille retournée
D’un appui de sa proue lui redonne le jour,
L’accompagne ondoyant jusqu’au prochain îlot
Ils s’y protègent à deux de la rage de l’eau.
Je ne sais si jamais on pourra dire « amour ».
Les deux premières strophes nous placent bien au coeur d’un climat marin, et plus précisément d’une tempête grâce à l’emploie du » je » : nous ressentons à la première personne, nous prenons la rafale en pleine figure, j’ai apprécié.
Puis-je suggérer que les deuxième et troisième vers de la troisième strophe ont peut être été un peu trop hâtivement conçus.
Mais la dernière strophe soulève comme une belle vague le sens de ce texte.
Merci