Corbeau

L’oeil noir roulait sa perfidie

Petit, bien rond, surtout bien vif

Flammèche prête à l’incendie

D’imaginaire et bel esquif

Crevant sans fin de jalousie

Par le judas s’exorbitait

Vrillait le monde en frénésie

Epiait à rompre un étai

L’esprit lui suggérant la flèche

Ne ratait pas son objectif

Fol énervé créait la brèche

Pour l’incognito incisif

Que dirions-nous d’une calèche

Tirée par quelque farfadet

Eloignant tel cas si revêche

De corbeau roi sous un vil dais !

5 Réponses à “Corbeau”


  • isabelle rose P

    ce poème se présente en quatrains
    grand merci à Zaz pour sa patience en attendant que je trouve le bon format pour le transfert

  • isabelle rose P

    pourquoi ne pas faire remarquer, pour ceux qui découvrent la prosodie, que le mot particulier « étai » , de par sa prononciation, s’accorde bien avec les rimes « tait » et non avec les rimes  » té ».

  • Claudio Dante Enzo Boaretto

    le mot particulier “étai” , de par sa prononciation, s’accorde bien avec les rimes “tait”, tout à fait d’accord, mais, personnellement, je rimerais « tai » et « té » sans scrupules….

  • Oui, moi aussi…

  • isabelle rose P

    Merci pour l’éventuelle tolérance à espérer au cas où, dans un prochain poème, parfois la beauté d’une composition tient à un cheveu et pas forcément à celui auquel on devrait tenir !

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