L’oeil noir roulait sa perfidie
Petit, bien rond, surtout bien vif
Flammèche prête à l’incendie
D’imaginaire et bel esquif
Crevant sans fin de jalousie
Par le judas s’exorbitait
Vrillait le monde en frénésie
Epiait à rompre un étai
L’esprit lui suggérant la flèche
Ne ratait pas son objectif
Fol énervé créait la brèche
Pour l’incognito incisif
Que dirions-nous d’une calèche
Tirée par quelque farfadet
Eloignant tel cas si revêche
De corbeau roi sous un vil dais !
ce poème se présente en quatrains
grand merci à Zaz pour sa patience en attendant que je trouve le bon format pour le transfert
pourquoi ne pas faire remarquer, pour ceux qui découvrent la prosodie, que le mot particulier « étai » , de par sa prononciation, s’accorde bien avec les rimes « tait » et non avec les rimes » té ».
le mot particulier “étai” , de par sa prononciation, s’accorde bien avec les rimes “tait”, tout à fait d’accord, mais, personnellement, je rimerais « tai » et « té » sans scrupules….
Oui, moi aussi…
Merci pour l’éventuelle tolérance à espérer au cas où, dans un prochain poème, parfois la beauté d’une composition tient à un cheveu et pas forcément à celui auquel on devrait tenir !