Trottine gaiement à travers champs
A la recherche des gens
Qui le remarque ? Personne
Ils le croient transparent
Il se regarde dans l’étang
N’y voit rien que du blanc
Se dit que c’est un leurre
Et le Bien-Etre le surprend
Il est passé avant bien voyant
Et tout le monde s’y est trompé
Dans le piège ils sont tombés
Le bonheur, c’est pour du beurre ?
« J’en ai bien peur matériellement
Ils me préfèrent, facile à repérer
Ils me préfèrent à toi, caché
Trop difficile à situer
A l’intérieur des cœurs.
Moi, je suis consommable
Donc jetable, toi, tu les colles,
Les accroches tout le temps
Un vrai pot de glu
Tu ne les amuses plus
Tu es trop prenant
Agis comme un aimant
Incontournable de la vie ?
On n’arrive pas à te trouver
Tu es trop bien masqué,
Difficile à repérer
Je sais.
Il faut te regarder en soi
Personne ne le fait assez
Personne ne sait te conserver
T’entretenir, te faire exister.
Pourtant tu es bien là dans le décor
Et tu t’y fonds en harmonie
Tant que l’on t’oublie
Et te passe à côté encore…
On ne sait pas te re-garder. »