Rat comme le temps
rajout au sourire
ravage à la triste mine
avec l’espoir en goguette qui fait hep!
du côté de la campagne
mais ratata la musique fait le ronron,
ramolo au boulot,rameur
rabougri au lit
rafistolé au matin
râleur et raniania
rabat-joie
rat du raz-de-marée de la foule
rat du ras le bol des autres indifférents
de ce qui bouscule
de l’air qui n’en a plus
rat du laboratoire qui fourmille
au ras des pâquerettes absentes
rat d’une insignifiance
rat à raccrocher se qui rate là
ce qui étouffe pollué
ce que plus rien n’attache ou rattache
rat sans anicroche
pour l’accroche de ce qui pousse sans béton dessus
rat où bon me semble
rat où le vent me porte et me sème
tige à la fleur bien dans le bain champêtre
bien dans sa tête qui s’offre le bouquet des près
composé de coucous,d’ancolies et,plus rare,de pensées
rat de ce qui creuse
de ce qui ouvre l’appétit,ragoûtant
rat où raffoler
où rattraper la fuite du temps au temps perdu
sans raffut,radouci
ranimer à la saveur de vivre
rat sorti de la souricière des villes
trop petite et trop grande à la fois
ra du tambour!avis aux villageois
et au raton-laveur qui habite la rivière
et le poème de Prévert
je reste et bat votre pays:village,campagne.
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