Archive mensuelle de avril 2010

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Le loup de Métendal de Gilles Laporte

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Partout, on l’accueille avec enthousiasme. La presse et les premiers lecteurs trouvent les personnages très beaux, l’époque très dure, et l’histoire passionnante ! Ils me disent l’avoir lu d’un trait, avoir vibré à chacune de ses pages, comme j’ai vibré en l’écrivant.
Vibré ! Oui, j’ai aimé vivre avec Clémence, Nicolas, Théo, Vital, Palmyre et les autres, ces temps d’hier, de 1840 à 1919, dans la chaleureuse famille des faïenciers lorrains. De Rambervillers à Paris, en passant par Nancy, j’ai partagé avec eux les souffrances de la guerre et l’enthousiasme des créateurs de grès flammés, l’horreur de l’antisémitisme et le rayonnement de l’Art Nouveau, le bonheur d’aimer et d’être aimé.
Peut-être aurez-vous envie de vibrer à votre tour, en suivant la trace du Loup de Métendal  !
Nous pourrons en parler ensemble, bientôt, en librairie… Je vous le dédicacerai si vous en avez envie… 
Voici, en pièces jointes :
-Un recueil des premières réactions (journalistes, écrivains, lectrices et lecteurs…)
-Le programme de mes dédicaces jusqu’au 11 juin. 

Alors, bonne lecture et… à bientôt !
Fidèle amitié.
Gilles Laporte 
 Le loup de Métendal de Gilles Laporte dans * LAPORTE Gilles doc loupdemetendalractionsbau11avril2010.doc
doc dans Publications loupdemetendalractionsaau7avril2010.doc
doc loupddicacesprogravrilmaijuin10.doc

Automne

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L’amour et la rose

Quand l’amour revient,
Inutile de le fuir,
Il connaît le chemin
Du coeur à saisir.

Un hasard
Un regard
Un sourire complice,
Une épaule protectrice !!!

L’amour renaît,
Une rose s’épanouit,
Une fille sourit,
Au bonheur retrouvé !!!

Refleurit le temps,
Du langage, des yeux,
Des chagrins, des tourments
D’un seul coeur pour deux.

Peu à peu l’amour s’efface
Devant la triste habitude,
Le bonheur fait place
A une lâche incertitude.

Devant la rose fanée
Née d’hier,
Un coeur soupire
Face à la réalité,
Et la rose de dire:
 » L’amour comme moi est éphémère ! » 

Le nouveau Prix de Graffigny

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(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Une étoile à son ciel

Tu es mon ciel sans nuages
Mon ciel bleu
Mon premier ciel qui me découvre
Le second qui m’explore
Le troisième qui me révèle
Le quatrième qui trouve la face cachée
Le cinquième qui m’enflamme
Le sixième qui me rend braise à jamais
Le septième ciel et rien de plus haut et fort
Et moi une étoile du jour
Du premier jour
Du second
Du troisième
Du quatrième
Du cinquième
Du sixième comme au premier jour
Du septième et le plus beau des jours
Et des jours pour toujours…

Demain, je me souviens

De ce présent qui fut avant
A vif au loin et si vivant
Bilou m’appelle il se rappelle
Mon bon souvenir étincelle

Il continue vingt ans après
Se retourne sur son chemin
Et réintègre mon demain
Des clichés fusent, à partager

Photos figées si bien vécues
Qu’elles reprennent réalité
Cherchent à bouger, réanimées

Ils sont passés ces moments vus
Mais reprennent pied aujourd’hui
Remise à jour, c’est tout une vie. 

Faut-il souffrir pour créer ?

Telle est la question posée par Marie-France. Comme elle, n’hésitez pas à me souffler des sujets de sondage.
Il est vrai que la souffrance est souvent présente dans l’art. En poésie comme en peinture ou en musique, elle est source d’inspiration et l’art devient un exutoire. De nombreux artistes sont des êtres tourmentés. Pour autant, faut-il souffrir pour créer ? A vous de voter !

Résultats du sondage du 1er mars 2010

A la question : « Quelle saison est pour vous la plus propice à l’écriture ? », 31 visiteurs ont voté :
20 toutes les saisons (on voit qu’on est sur un blog dédié à l’écriture !)
  5 l’automne
  4 le printemps
  1 l’hiver
  1 aucune (un lecteur qui n’écrit pas !)
  0 été (on ne peut pas écrire et lézarder dans un transat au soleil !)

Quelle saison est pour vous la plus propice à l'écriture ?

  • toutes (65%, 20 Votes)
  • l'automne (16%, 5 Votes)
  • le printemps (13%, 4 Votes)
  • l'hiver (3%, 1 Votes)
  • aucune (3%, 1 Votes)
  • l'été (0%, 0 Votes)

Nombre de votants: 31

Chargement ... Chargement ...

Absence

                        Le matin, au réveil,
                                   c’est à toi que je pense…
            et j’attends ton retour.
                                   Ton absence est si longue
                                   Et le manque si lourd !

                        Tous les soirs, sans sommeil,
                                   le vide,
                                               en moi,
                                                           immense…
            et j’attends ton amour.
                                   Ton silence est un gong
                                   qui cogne comme un sourd.

                        Chaque jour c’est pareil :
                                   ma vie,
                                               sans toi,
                                                           errance…
            et j’attends ton secours.
                                   La confiance qui sombre
                                   potence mon cœur gourd.

                        Mais, demain, c’est merveille :
                                   toi et moi,
                                               l’évidence…
            je n’attends plus, je cours !
                                   La distance n’est qu’ombre
                                   qui protège l’amour. 

Si j’étais… une fleur

8lemagniolacopie.jpg

Prix Arthur Rimbaud

Afin de promouvoir l’écriture poétique chez les jeunes de moins de 20 ans, la Société des Poètes et Artistes de France leur aménage une place particulière au sein de son concours 2010. 
Les droits de participation sont limités à 5 € pour la catégorie « Jeunes ». Le lauréat de cette catégorie obtiendra le Prix Arthur Rimbaud. Les autres participants seront gratifiés de lots et récompenses diverses.
Le concours est ouvert jusqu’au 30 avril.
Pour obtenir le règlement complet, merci d’envoyer une enveloppe timbrée à votre adresse au président de la délégation lorraine :
Armand Bemer, 12 Haut des Ambes, 57530 Bazoncourt

Concours 2010

« Chers ami-e-s de la SPAF,

Je vous rappelle que le concours 2010 est ouvert jusqu’au 30 avril et que j’attends vos contributions avec impatience. Pour ceux et celles qui étaient en panne d’inspiration, il vous reste trois semaines pour vérifier si le printemps est la saison la plus propice à votre inspiration (voir le sondage sur notre blog).
Par ailleurs, je fais une relance par voie de presse pour encourager les jeunes de moins de 20 ans à y participer dans le cadre du Prix Arthur Rimbaud.
N’oubliez pas d’en parler à vos enfants, neveux, nièces ou petits- enfants, voisins, voisines, ami-e-s.

Pour l’un et l’autre aspect du concours, je compte sur vous.

Cordiales salutations et bonne entrée en printemps

Armand Bemer
Délégué Régional Lorraine

Le sentier (huile sur toile)

molesentierhuile.jpg

S P E S

Lentement il avait affronté chaque marche
Menant au pied du tertre où le monde se tait
Le temps avait coulé depuis les jours de l’Arche
Et déjà, devant Lui, le soldat se hâtait.

On arracha l’étoffe étrange et dérisoire
Dont on l’avait par jeu quelqu’ instant affublé
Puisqu’en l’humain subsiste un désir illusoire
De fouler l’innocence ainsi qu’un champ de blé.

C’est alors qu’Il posa son regard sur la ville
Et que du fond des yeux de cet homme banni
Montèrent sous les cris de la foule servile
L’absolu dans l’amour, offert à l’infini.

Une brute surprit cette image sublime
Qui devint un outrage à sa bestialité
Et ne sut pour franchir cet insondable abîme
Que gifler, formidable et fou, le condamné.

Comme le submergeait cette vague de haine
Il jeta sur le sol cet homme à ses genoux
Et la foule entendit presque jusqu’en la plaine
L’horrible bruit des os qui craquaient sous les clous.

C’est alors qu’on dressa le gibet sur le monde
L’absolu dans l’amour, offert à l’infini
Transcendant à jamais le Vainqueur de l’immonde
Dans l’accomplissement indicible d’un cri. 

Frissons de mars

Mars, tu tardes
tu traînes des pieds
tu musardes
et nous sommes gelés

N’as-tu pas vu les primevères
jolies et colorées
les crocus qui entrouvrent
leur corolle de velours
sur un coeur jaune doré ?

N’entends-tu pas chanter le merle
ne vois-tu pas des mésanges, le ballet ?
Pourquoi faut-il que tu passes
en couvrant de neige, de glace
la nature qui renaît ?

Tu joues encore avec l’hiver
tu ne veux le laisser filer
et dans le ciel bleu laiteux
le soleil est tout gelé

Mars, tu triches !
Nous avions rendez-vous
dans ce jardin en friches
parsemé de cailloux

où nous rêvions à la douceur
d’une brise sur la peau
à un soleil presque chaud
nimbant des bourgons vert-tendre
et dire qu’il gèle à pierre fendre !

Tu grimaces
tu ne nous souris pas
tu nous jettes un manteau de froid
nous, poètes sommes en détresse
l’encre fige dans nos stylos
car avec indélicatesse
au printemps tu tournes le dos.

Départ

Triste est mon coeur,
La nuit se meurt.
Trop tôt le jour
Apporte sa lueur.
Triste est mon coeur.
La rancoeur n’a laissé dans mon âme
Que tristesse, que pleurs.
Triste est mon coeur.
Dans le silence,
Tu vas partir et je resterai là,
Pleurant tout bas.
Oui l’aube paraît trop vite,
Pourquoi faut-il que l’on se quitte ?
Que m’importe à moi l’envol du temps,
Je voudrais tant retarder l’aurore.
L’ombre s’enfuit,
Adieux beaux rêves,
Où les baisers s’offrent comme des fleurs,
Nuit de senteurs.
Mais pourquoi faut-il que s’achève
Ce beau rêve enjôleur.
L’ombre s’enfuit.
Ma lèvre hésite
A murmurer après de doux aveux,
Des mots d’adieu.
Si l’amour n’est que mensonge,
Un parfum triste qui ronge,
S’il est vrai que ta lèvre ment,
Dis-toi pourtant cher amour
Que toujours je t’aime. 

Poisson d’avril !

poissonavril13.jpg
Petit mouton
Sur son nuage
Met du coton
Sur le village.
Poisson d’avril !

Un oiseau bleu
Sur une branche
Crache le feu
Et fumée blanche.
Poisson d’avril !

Un chat rouquin
Mange une glace
Mais un requin
Lui prend la place.
Poisson d’avril !

Pour toi l’enfant
J’ai dans la poche
Un éléphant
Nommé Gavroche.
Poisson d’avril !

Ne pleure pas,
C’était pour rire,
Façon sympa
De le redire :
Poisson d’avril ! 

(Extrait de mon recueil pour enfants de poèmes illustrés « Dessine-moi un poème » paru en 2007) 

Elle piaffe

Je la vois bien, rangée en bas
Mon auto immobile
A sa place, dans la rue.
Elle y paraît tranquille.

Mais elle trépigne, elle
De m’attendre sagement
Chaque jour sans bouger
Frétille de toutes ses roues

Dans un frisson fugace
Elle irait bien se dégourdir
Les joints et les culasses
Elle, faire un tour de place

Partir à l’aventure autour
Du quartier, de la contrée
Juste se promener, découvrir
Les paysages aux alentours

Comme ça, pour le plaisir
Et revenir me chercher
A l’heure. Presque ponctuelle
Elle…en liberté. 

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