Cette larme d’azur comble un superbe val ;
De ses limpides flots vit la faune palustre ;
L’enclave citadine arbore tout son lustre
D’où s’exhale un parfum du temps médiéval.
Liant la terre au ciel, un floral festival
Ornemente un massif, formidable balustre ;
Déjà, l’ombre du soir avec douceur délustre
L’aigue-marine alpestre en sombre aber nival.
Ce fluide songeur, fort d’aucune nécrose,
Dans un écrin paisible orné de tulle rose,
Nous invite à rêver d’un monde plus clément.
Or, l’Homme, dès la nuit, oubliant sa géhenne,
Juvénile démon, jaloux du firmament,
Constelle d’iles d’or l’onde céruléenne
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