Je la vois bien, rangée en bas
Mon auto immobile
A sa place, dans la rue.
Elle y paraît tranquille.
Mais elle trépigne, elle
De m’attendre sagement
Chaque jour sans bouger
Frétille de toutes ses roues
Dans un frisson fugace
Elle irait bien se dégourdir
Les joints et les culasses
Elle, faire un tour de place
Partir à l’aventure autour
Du quartier, de la contrée
Juste se promener, découvrir
Les paysages aux alentours
Comme ça, pour le plaisir
Et revenir me chercher
A l’heure. Presque ponctuelle
Elle…en liberté.
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