J’en ai des boutons ça me gratte
Quand je vois tous ces démocrates
Les élites les mégalos
Prêt à gouverner en solo
Pour gagner pour se faire élire
Certains cassent leur tirelire
Des grands bonjours des au revoirs
Pour quelques onces de pouvoir
Rien ne les bute les ébrèche
Ils sont tous les jours sur la brèche
La course à la poignée de main
Voteront-ils pour moi demain
La parole toujours facile
Pour charmer les plus indociles
Etre dans le coup dans le bain
C’est dur le métier de tribun
Désolé messieurs les élus
Fi de vos planches de salut
Je dis bonjour à ceux que j’aime
Sans stratégie sans stratagème
Et pour mieux pouvoir nous convaincre
De voter pour qu’ils puissent vaincre
Ils disent sans nous ménager
La République est en danger
Si c’est pas nous c’est les fascistes
Les dictateurs et les racistes
On sort les vieux épouvantails
Bien sur c’est la peur du « détail »
Et je ne parle pas d’argent
De tous ceux qui grugent les gens
De ces élus plutôt fripouilles
Dans la combine et la magouille
Dessous les sociétés écran
Ceux qui passent en se sucrant
Caisses noires dans la nature
Vrais magots et fausses factures
Désolé messieurs les élus
Fi de vos planches de salut
J’aime mieux jouer les anars
Devant mon verre de pinard
Une fois qu’ils sont dans la place
Faut surtout plus qu’on les remplace
Tout ce qu’ils font c’est bien meilleur
De tout ce qu’il s’est fait aileurs
Car ceux d’avant on les critique
C’était pas bon leur politique
Et même si c’était parfait
Ils proclament l’autodafé
Au lieu de cheminer ensemble
Que les différents se rassemblent
Que tous nous allions droit devant
Coudes serrés contre le vent
La démocratie maladroite
Va sur la gauche sur la droite
Poussée par les courants divers
Elle marche tout de travers
Désolé messieurs les élus
Fi de vos planches de salut
Pour pas tomber à la renverse
J’ai pris les sentiers de traverse