Autour de l’existence de Clémence, née à Rambervillers en 1841, bouillonne près d’un siècle d’histoire lorraine : le second Empire, la guerre de Crimée, l’affaire Dreyfus, les premiers pas de l’école de Nancy, la guerre de 1914.
Petite, Clémence a grandi dans l’univers de la faïencerie où travaillait son père, chef d’atelier. C’est tout naturellement qu’elle perpétue la tradition. Orpheline et veuve d’un artisan mort au combat, elle assume seule leur enfant et prend en charge un frère revenu impotent de la bataille de Sébastopol. Elle survit avec le maigre fruit de ses ventes de terres cuites dans une ville meurtrie qui a résisté héroïquement aux uhlans et est devenue après la chute de l’Empire une ville de garnison, où la prostitution fait planer le spectre de la syphilis…
Dans les années 1870, des Alsaciens, refusant la soumission à l’ordre prussien, se réfugient en nombre en Lorraine. Parmi eux, de nombreux Juifs, qui seront à l’origine de l’âge d’or du textile vosgien. Palmyre Lazare est de ceux-là. Il tombe bientôt sous le charme de Clémence. La vie de celle-ci connaîtra-t-elle enfin un cours plus tranquille ?
(Pour en savoir plus : leloupdemtendaldocupresse.doc )
|
0 Réponses à “Le loup de Métendal de Gilles Laporte”