Autour de l’existence de Clémence, née à Rambervillers en 1841, bouillonne près d’un siècle d’histoire lorraine : le second Empire, la guerre de Crimée, l’affaire Dreyfus, les premiers pas de l’école de Nancy, la guerre de 1914. (Pour en savoir plus : leloupdemtendaldocupresse.doc ) |
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Archive journalière du 9 mar 2010
Si tu sais me revenir à mes moments égarés qui fuient un je ne sais quoi,
si tu sais éblouir les yeux de l’amour de l’éclat de suraimer,
si tu sais que ma raison d’être à de l’appétit pour deux,
si tu sais faire sentir tes sentiments à ma fleur qui s’émeut comme l’éclosion de la vie,
si tu sais en partance pour chaque jour me faire vivre le voyage,
si tu sais que ma faiblesse appelle le partage de ta force,
si tu sais que les affres se vainquent pour nous épanouir plus encore,
si tu sais pardonner ce qui est pardonnable et protéger l’intangible,
si tu sais écouter ce qui se tait en moi,
si tu sais être le complément idoine m’apportant le nom, l’adjectif,le verbe pour dire la phrase attendue,
si tu sais croire et être la croyance,
si tu sais ce que je sais, qu’entre-nous rien ne se cache,
si tu sais comme je te choisis…
Alors…
je ne penserai plus si tu savais.
(extrait de mon recueil »Et aux mots d’éclore »)
Bonjour Amis(e) et poètes de la SPAF Lorraine,
Dans le cadre du Printemps des poètes 2010, dont la thématique est ”Couleur femme” -titre d’un recueil de poèmes de Guénane Cade publié par les éditions Rougerie en 2007- L’A.P.A.C vous invite à partager, écouter, savourer les émotions poétiques des auteurs et membres de l’Association Plumes À Connaître (et d’associations amies). Ils liront leurs textes ainsi que ceux de poètes connus, à la librairie Hisler-Even le samedi 13 mars de 14 h à 17 h.
Venez nombreux.
Bien cordialement
Evelyne
Il y a quelques temps, j’ai eu l’honneur et le privilège de représenter la SPAF Lorraine à la remise du Prix Erckmann-Chatrian aux Prémontrés de Pont-à-Mousson. Le jury est présidé par notre adhérent et ami Gilles Laporte, et le prix a été décerné cette année à Pierre HANOT de Metz, pour son ouvrage Les Clous du Fakir. Précisons que le café littéraire organisé par l’APAC à Metz avait eu la chance et le privilège de recevoir l’auteur quelques semaines auparavant. Rappelons aussi que notre amie et webmistress Isabelle CHALUMEAU avait été préselectionnée pour son ouvrage La Lavandière d’Igney.
La bourse d’Histoire est revenue à Jean-Marie CONRAUD pour son ouvrage sur la prison Charles III de Nancy. La bourse Lorraine est allée à Jean-Luc VALERIE pour son remarquable ouvrage de photos et de poésie consacrée à l’Eau de mes Terres.
Sur la photo: notre ami Gilles LAPORTE (à gauche) en compagnie de Pierre HANOT.
J’aime la femme infidèle
Et je suis amoureux d’elle
Qui n’ose pas dire non
Quand je murmure son nom
J’ai le cœur qui étincelle
Lorsque je retrouve celle
Qui se moque bien dit-on
De tous les qu’en dira t’on
J’aime ses passions charnelles
Et le feu de ses prunelles
Ses petits sourires fripons
Les trésors de son jupon
Ne me cherchez pas querelle
Si j’aime ces tourterelles
S’échappant de vos maisons
Où elles s’ennuient à poison
C’est la vieille ritournelle
Congédiez vos sentinelles
Vous ne pourrez sans façons
Les garder dans vos prisons
Mais parfois à tire-d’aile
S’enfuit la femme infidèle
Pour éplucher les oignons
Du triste mari grognon
Pour chauffer son vermicelle
Et ses amours qui chancellent
Conserver son cornichon
Ne pas brûler le torchon
Quand elle revient rebelle
Elle semble encor plus belle
Pour me donner le frisson
Pour entrer dans mes chansons
Elle me revient femelle
Et nos deux corps s’entremêlent
Je goûte ses trahisons
Pour en perdre la raison
Un jour la belle sensuelle
Tout à coup devient cruelle
Puis elle me fait faux bond
Avec son cœur vagabond
Après trois larmes modèles
Je cherche une autre hirondelle
Une autre beauté canon
Qui ne me dira pas non
J’aime la femme infidèle
Et je suis amoureux d’elle
Qui n’ose pas dire non
Quand je murmure son nom
(pour entendre la chanson rendez vous à cette adresse : http://boaretto.unblog.fr/2010/03/09/la-femme-infidele/)
Comment dire en dix mots l’éventail, la palette
Des couleurs qu’en ce jour vous mettez à la fête
Et dont vous vous parez pour exceller, Mesdames,
Couleurs Femmes
Depuis la nuit des jours, en toute latitude
Vous parez votre corps, coutume ou habitude,
Où vous montrez vos cœurs, où vous cachez vos âmes
Couleurs dames
Tu t’appelles Carmen et tu vis à Séville,
Ta robe qui tournoie est rouge comme sang
Et par l’or du soleil, tu séduis qui t’enflamme :
Couleurs flammes
Tu es née au Mali, survis en Haïti
Et ton quartier s’appelle un pauvre bidonville ;
Ta vie n’a que le noir et le gris pour ses trames :
Couleurs drames
Perle de l’Orient, tu n’es que marchandise,
La couleur de ton corps a le goût des devises ;
Esclave ou maltraitée en des trafics infâmes :
Couleurs blâmes
Comment ne pas chanter ce noir dessin de khôl
Qui ennoblit tes yeux ? Sans oublier la geôle
Où vit, dans sa burqa, la prisonnière afghane :
Couleurs qui fanent
Couleurs d’ici, d’ailleurs, ou couleurs d’un sourire
Qui parcourt l’univers pour broder son empire
Comme un bel arc-en-ciel tendu en oriflamme :
Couleurs femmes
(Le président remercie Patrick de Brousse pour sa récente contribution au Printemps des Poètes.
Il poursuit la série avec son texte « Couleurs Femmes » et invite la gent masculine à relever le gant pour honorer ces dames.)
Armand Bemer
Des pleurs d’embruns au vent s’ébruitent
Quand montent en vagues insolites
Les déferlantes qui tombent en claques
Au sable en tourbillons qu’elles plaquent
Les pins s’arrachent, ils se cassent
N’en peuvent plus de ces rafales
Incessantes qui les fracassent
En bourrasques phénoménales
Les châteaux de cartes s’inclinent
Au passage le vent décline
Son sillage en désolation
Les larmes de sel emportées
Loin sur la lande dévastée
Répandent la consolation
(A quel évènement à quelle date ce poème fait-il allusion ?)