Dans cette ronde d’âmes
Je suis comme le faucon
Qui vole sans ses chaînes.
Où que tu sois je te retrouverai !
Tu m’as enseigné les rêves et l’art de l’aventure
Le courage et aussi la peur.
Et puis un matin tu as pris un aller simple sans retour
Mais où que tu sois je te retrouverai !
Mon amour pour toi est comme une musique qui ne finira jamais.
Chaque minute est remplie de ta présence malgré ton absence.
J’ai gardé cette lumière dans l’âme que personne ne pouvait
comprendre mieux que toi.
Un jour on se retrouvera !
Aujourd’hui je m’habille de mes souvenirs pour affronter le présent.
J’écris la tendresse, la nostalgie, la poésie même si tu n’es plus là.
Quelque part tu es toujours avec moi.
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Archive mensuelle de février 2010
Page 2 sur 2
Ma Muse est en congés ce soir…
Elle a bien travaillé, surtout ces derniers jours,
Puisant l’inspiration en des lieux inconnus
Et m’a ainsi dicté, sans le moindre détour
Ses rimes et ses chants, ses écrits impromptus.
Ma Muse est en congés ce soir…
En assemblant les mots, fidèle secrétaire,
Alors, j’ai versifié : « t’en veux-tu – t’en voilà… »
Ces vers seront-ils « beaux » ? La gloire est éphémère
Et ce sont mes pensées que je livre à tout va…
Ma Muse est en congés ce soir…
Juillet est déjà là, le soleil est présent ;
Août est prêt à venir avec quelques orages ;
Le blé mûrit là-bas ; le bord de mer attend ;
Les rayons vont brunir les touristes à tout âge.
Ma Muse est en congés ce soir…
Et je verrai partir celle qui, tout le temps,
Reste à côté de moi, m’aidant dans quelque ouvrage…
Que vais-je devenir ? Les mots me manquent tant…
Et je languis déjà, l’incitant au voyage…
Ma Muse a pris congé ce soir…
Ils s’installent doucement, tâtonnant
Un jour tout doux, l’autre tout blanc
C’est l’arrivée minutieuse du froid
Et le soleil s’y perd, cherche un chemin
Dans les nuées de brouillard écharpé,
Blafard, il couvre les prés de mystère,
Accroche en rase-motte les bruyères
D’un frisson tout emprunt d’imaginaire
Y vogue, indolente, la lueur blanche du vent,
S’ensommeillent le champ vert, la rousse pente
Où se risquent encor’ quelques rus qui serpentent
Les chasseurs, cols relevés, sont rentrés
Des chevreuils insinuent la lisière effeuillée
Effleurent le tapis jaune, se laissent deviner
A l’œil attentif du promeneur silencieux
Devant la mue qui annonce l’arrivée de l’hiver
Et pare majestueusement la nature fatiguée
De mille teintes d’ocres infiniment nuancés
Au souvenir de la saison en partance d’hier
Se glisse une pénombre sur la journée si courte
Qu’elle laisse surpris le passant sans lumière
Planté là, en suspens, à l’entrée de la nuit.
Lorsqu’un émoi subtil s’embellit d’un « je t’aime »,
Berçant le chrysalide au cœur d’adolescent,
Il offre à ressentir hors d’un monde innocent
Le doux premier baiser sans craindre l’anathème.
D’un aveu seul émane un songe évanescent
Lorsqu’un émoi subtil s’embellit d’un « je t’aime »;
Le vernal bonheur sacre un amoureux baptême :
Le désir se prolonge au feu de l’indécent.
Ferment des temps heureux, fort d’exposer son thème,
Le couple s’harmonise à l’hymne qu’il pressent ;
Lorsqu’un émoi subtil s’embellit d’un « je t’aime »,
Ce fol instant recèle un destin flavescent.
Dans le soir de la vie, au jour du chrysanthème,
Sous le ciel d’où s’exhale un frisson de l’absent,
Une larme découvre un deuil convalescent,
Lorsqu’un émoi subtil s’embellit d’un « je t’aime ».
Après avoir marché dans les sentiers de pierre
Déchirant pas à pas mon cœur et mon manteau
Mais devinant la cime au-delà du coteau
Destin, je franchirai ton ultime frontière.
Et quand le dernier mot de ma longue prière
Du carcan de la peur aura brisé l’étau
Mon âme embarquera sur l’étrange bateau
Menant à l’infini rivage de lumière.
Lorsque de ma douleur, chaque goutte de sang
Pourra s’épanouir au sillon renaissant
Je saurai moissonner un bouquet d’espérance.
Recueillant de mes vers une brûlante sève
A Dieu j’en offrirai l’infime quintessence
Alors, j’aurai touché les confins de mon rêve.
(extrait de « RIVAGE » 1983 )
Cette nuit sans sommeil a renforcé la rage
Qu’il détient en son cœur malade et malheureux
Depuis qu’il sait perdu son bien-être amoureux,
L’avenir devenant un sinistre mirage.
Un sombre coup du sort, comme un brusque virage,
Fit perdre le contrôle à l’homme généreux
Et prendre un peu d’alcool dans un estomac creux,
Cocktail d’un feu d’enfer pour y puiser courage.
Dans le camaïeu d’or d’un rayon de soleil
Surgit devant ses yeux la salle du Conseil
Où se tiennent assis les sujets de son crime ;
Et des larmes de sang ruissellent sur les murs
Au son des cris de ceux que son fusil supprime,
Puis sautant dans le vide, il fuit ces lieux impurs.
(Extrait du recueil Rouge et noir Eden, 2005)
Le numéro 209 vient de paraître. Si vous ne l’avez pas reçu, n’hésitez pas à nous contacter.
Aride immensité dont les buissons épars
Souffrent au vent brûlant et hurlant dans les brèches
Des torrents disparus le long des pentes rêches;
O pays marocain, ardé de toutes parts.J’ai connu Marrakech aux farouches remparts,
Le marché d’Inezgane et ses tas d’herbes sèches,
Le doux trottinement des branlantes calèches,
Et les voiles masquant de lumineux regards.
Dans les souks imbibés de remugles sordides,
Indifférents à tout vont les ânes candides,
Silencieux martyrs à l’œil plein de mépris.
Parfois, près d’un chemin que le soleil crevasse,
Assis sous l’arganier aux rameaux rabougris,
Quelque vieux paysan, les yeux fermés, rêvasse…
Paul GEIGER , Grand Prix des Poètes Lorrains 1991 pour son recueil intitulé : « Gratis pro Deo »
Notre ami vénitien nous fait part de la création de son blog :
http://boaretto.unblog.fr/
Vous y trouverez des chansons, des photos, des fichiers sons.
Un blog qui n’en est qu’à son balbutiement, mais qui devrait s’étoffer avec de bien jolies choses !
J’écoute gémir le vent dans le bois qui frémit
j’entends comme une plainte
Je regarde les cieux où la lune blêmit
et je la vois éteinte
Je contemple la mer, me berce du ressac
je suis au bout du monde
Vent debout, je résiste aux courants démoniaques
je me sens moribonde
Je cherche la lumière dans des rues ténébreuses
je recherche un asile
Oh comme j’aimerais me sentir amoureuse
de ce nouvel exil !
Je vois au bout du quai un homme qui me hèle
serait-ce un étranger
un voyageur perdu, un enfant d’Israël
un messager de paix ?
Je me hâte vers lui mais voilà qu’il s’éloigne
je hurle dans la nuit
Mes cheveux sont mouillés et le vent les empoigne
Et tandis qu’il rugit…
je regarde mourir la silhouette dans la brume
Ses bras bougent encore…
Le silence habite dans l’antre de Neptune
au pied du sémaphore.
Carte postale de collection qui fut reproduite à partir d’un cliché de l’assiette en « Réverbère » éditée en l’An 2000 par la Faïencerie de St Clément qui m’avait demandé un court poème en hommage à cet Art.
Cent exemplaires de cette assiette furent créés pour célébrer l’entrée dans le troisième millénaire ; la carte postale fut éditée à mille exemplaires.
Quatrain final du poème « Le feu » extrait du recueil « Amours Multiples » sur une photo réalisée par Monique Colin.
Garder le tempo
Du rythme comme phare,
La note à propos
Derrière une guitare,
Pour bien faire corps,
Arracher un arpège,
Plaquer un accord,
L’enfermer dans mon piège.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.
Ciseler le mot
Pour imbriquer les rimes
Comme des émaux
Afin qu’elles s’expriment,
Dans l’alexandrin
Éviter l’apostrophe,
Rythmer le quatrain
Et cadencer la strophe.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.
Cruiser en moto,
En Harley Davidson,
Dans les vibratos
Du moteur qui résonne,
Virage au cordon
Ne pas tomber à dam,
Pousser le guidon
Raser le macadam.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.
Sur un fin voilier
Hisser haut la grand voile
Pour appareiller
Entre dauphins et squales,
Toujours droit devant
Quand ça tangue et ça roule,
Remonter au vent
Pour affronter la houle.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.
Percer le tonneau,
S’allonger sous la bonde,
Refuser ton eau
Pour que les vins abondent,
Boire par passion
Pour la joie l’allégresse,
Dans les libations
Ne pas quitter l’ivresse.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.
Cavalier galant,
Conquérir une femme,
Dans son cœur brûlant
S’incendier à sa flamme,
Répondre aux « encor »
Exaucer ses fantasmes,
Dans un corps à corps
Débusquer ses orgasmes.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.
Gardez vos flambeaux
Sonnez pas la Retraite,
Comme le tombeau
C’est l’hypothèse abstraite,
Jetez à tous vents
Vos décrets vos réformes,
Je reste vivant
Toujours en pleine forme.
Pour du bon travail,
Ça me vail, ça me vail
Pour du bon travail
Du 01/12/09 au 28/02/10 le Centre d’Art Lorrain organise un concours de poésie et nouvelles.
Règlement auprès de : Jean-Jacques Chiron ou Antoine Doudoux
Institut Supérieur de Décoration
Centre d’Art Lorrain, 12 rue du Tivoli F-54400 Longwy-Haut
Tel : (33) 03.82.25.51.19
Juste pour moi,
Pour la tendresse à donner,
Pour ces moments de grâce,
Que j’avais oubliés,
Juste pour moi,
Dans ce rêve à créer,
Toi, l’enfant à sa place,
Que j’avais inventé,
Rien que pour moi,
Pour le plaisir d’aimer,
Pour le tendre encrage,
Que j’avais espéré,
Juste pour moi,
Un merveilleux voyage,
Plus possible à mon âge,
Mais j’en rêve encore,
Juste pour moi,
Dans cette belle image,
Issue de ce naufrage,
Qui l’a fait éclore,
Vraiment pour moi,
Il n’aura pas d’âge,
Le sens de cet adage,
Si doux que j’adore,
Ce nouveau-né,
Je le prends en otage,
Juste sorti de sa cage,
Je le serre très fort,
Il est mon trésor,
Plus précieux que l’or,
Mon infini, mon visage,
Ce matin, à l’aurore
Me voilà, je suis née.
Et, perdu dans ses sens , mon rêve te lutine,
Puis s’éveille amoureux me laissant devant toi,
Ton regard plein de ciel me met tout en émoi ;
Ton sourire apparaît à ta lèvre mutine,
Enfiévrant tout mon corps d’un long désir ardent,
A l’agonie du jour ouvrant les portes closes
Des nuits amoureuses, lorsque ton corps éclose,
Et que tu me l’offres comme un doux présent.
En mon coeur enflammé tel un matin d’aurore,
J’ouvre mes bras aimants à ton corps enivrant.
Sculptés par un orfèvre, émerge ton sein blanc,
Une croupe troublante au galbe d’une amphore.
D’un feu vermeil et pur et de ta main fiévreuse,
Tu parcours tout mon corps en un flot d’harmonie,
Et ta peau parfumée en vagues d’hystérie
Flux et reflux ma peau en danse audacieuse.
Gérard Bollon-Maso (SPAF Délégation lyonnaise)