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Archive mensuelle de janvier 2010

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Au feu de ton silence

Mon coeur perdu s’enfièvre au feu de ton silence
Et j’imagine voir que ta beauté qui veille,
Ta chaude nudité brille comme un soleil,
Je sens que tu passes dans un frisson qui danse. 

Tu es depuis deux ans qu’un grand cri de lumière
Qui s’éteint chaque soir au clair blanc de la lune,
Et dans tous mes rêves tel un galbe de dune,
Tu es là si belle comme la fois première. 

Ton âme devant moi glisse comme une voile,
Je la vois s’éloigner dans l’instant éphémère,
Alors je l’appelle d’une voix très amère,

Mais le songe s’enfuit comme un rayon d’étoile. 

Eveillé tout à coup, au beau matin vermeil,
Dans la clarté du jour caressant ma fenêtre,
Je me sens solitaire, en dehors de mon être,
Et comme chaque jour ne luira le soleil.
 

Gérard Bollon-Maso (SPAF Délégation lyonnaise) 

L’APAC reçoit Pierre Hanot

 L’Association Plumes À Connaître
                                                                                     L’A.P.A.C.
                                                                              Reçoit 
 PIERRE  HANOT
Pour son roman aux éditions Fayard

                    ‘’ Les Clous du Fakir ’’
                      PRIX  ERCKMANN-CHATRIAN  2009

Café Littéraire exceptionnel
Animé par Nicole FAESSEL            
Samedi 23 janvier 2010 – 16 H 30
Grand Comptoir Brasserie de la gare de Metz - Entrée libre
Ce café littéraire sera suivi d’une séance de dédicace et d’un repas en présence de l’auteur.
Pour renseignement et réservation repas,  merci de contacter  le :
0677757504 

Abside et jardin de Saint-Ouen

Près de la cathédrale où je venais rêver
Et prendre solitaire un peu d’éternité,
Les jets d’eau, alentour, de leur tendre murmure,
Répondaient doucement, au vent, dans la ramure.
Les oiseaux du Bon Dieu, dans ce cadre idéal,
Chantaient à tous les cieux, leur hymne triomphal.
Sur le banc vermoulu, mon âme à la dérive
Voyait, des jours heureux, la belle perspective.
Dans la fraîcheur du lieu tranquille et reposant,
Je retrouvais la paix, le calme bienfaisant,
Je priais le Seigneur, demandant qu’il m’accorde,
Avec l’espoir d’aimer, grande miséricorde !
Je repartais alors, le cœur décontracté,
Derrière moi laissant, avec l’immensité,
Le soleil déclinant sur ce tableau de rêve,
Où, depuis des siècles, tout vit, passe et s’achève… 

Simone Ponsot (alias Claude Roland), la belle-maman de Pierre Vincent 

Flore

Sire, ne connaitrai de faiblesse et de peine
Mon âme dansera sur les ailes du vent
Et recueillant les fleurs du jardin d’Espévent
Je blottirai l’hiver dans mon châle de laine ! 

Jamais ne paraîtront la tristesse et la haine
Le silence et l’oubli règneront chaque jour
Elevant un rempart au cœur de mon séjour
Je blottirai l’hiver dans mon châle de laine ! 

A recouvrance alors serai douce et sereine
En vain dans mon regard vous viendrez apaiser
Le merveilleux tourment de ce tendre baiser
Atout jamais enfoui dans mon châle de laine !

flore.jpg

Salon de Villers-lès-Nancy

Communiqué de Dominique Poirot-Goury :

 » Bonjour,

Comme chaque année, nous préparons activement notre salon littéraire Chez Madame de Graffigny à  Villers-lès-Nancy.
Le bulletin d’inscription est disponible sur le site à l’adresse :
http://www.adill.fr/accueil.htm rubrique : Les salons
Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez  adresser un e-mail à Gérard COPPENS : gerard.coppens@orange.fr 

Amicalement « 

La source

U ne source a jailli, venue des profondeurs,
N ul ne pourra ravir ce jardin intérieur. 

J ’ai bu une goutte d’eau,
     A la source du courage,
          R ien qu’une goutte sage,
             D ouce comme un cadeau,
                   I ndicible message,
                         N ouvel apprentissage. 

  I ntarissable et beau,
               N ouveau, ce doux cépage,
              T rouvé dans cette image,
                             E mpreint d’une telle douceur.
               R enferme cette erreur,
               I
l suffit d’un passage
                E t sur l’autre rivage,
                         U nique, au bord de l’eau
                    R éapparaît une fleur.

coquelicot.jpg
 

Le chemin

Qu’avez-vous à déclarer ?
Le vieillard dit : « Mon Passé ! »
L’enfant dit : « Moi, je n’ai rien …
ah ! si … mon tout petit chien ! » 

« Que caches-tu dans tes poches ? »
« Mes rêves Monsieur l’Agent … »
« Et ici dans ta sacoche ? »
« Tout l’amour de mes parents ! … » 

« Peux passer ! » dit l’Avenir
-c’est un douanier curieux
ambigu est son sourire …
son regard … mystérieux- 

L’enfant n’est pas rassuré
en franchissant la barrière …
Il sent qu’il va cheminer
un sentier rongé d’ornières 

Mais son petit chien le tire
en avant et dans ses poches
il entend ses rêves rire
et puis ses parents tout proches

lui murmurent : « Aie confiance !  
ce chemin nous l’avons fait .
Songe à nous dans ta partance …
Ta vie est à inventer… » 

Ėlie VINĖ (22 mai 1922- 22 décembre 2005)
(Prix de l’humour poétique en 1977 – Grand Prix des Poètes Lorrains en 1978 – Lyre d’Argent en 1979 – Le prix Voltaire au Cercle Littéraire de Graffigny en 2004 – L’Alérion d’or en 2004) 

Elie Viné

22 mai 1922- 22 décembre 2005 

Conseiller d’Administration Universitaire il a toujours considéré que l’activité poétique était un excellent contrepoison aux toxines de la vie moderne.
Attiré par le théâtre –grand admirateur de Gérard Philipe, de Jean Louis Barrault, de Louis Jouvet …- il a créé deux troupes de théâtre amateur :
« Les deux masques » à Thionville en 1952
« Le Tuba » à Arcachon en 1958.

- Prix de l’humour poétique en 1977.
- Grand Prix des Poètes Lorrains en 1978.
- Lyre d’Argent en 1979.
- Le prix Voltaire au Cercle Littéraire de Graffigny en 2004.
- L’Alérion d’or en 2004.

Œuvres éditées :
Participation à la « Nouvelle Anthologie des Poètes d’expression française (Collection Les Paragraphes littéraires de France) et à « L’écharpe d’Iris » Les plus beaux poèmes du Grand Prix de poésie pour la jeunesse. Hachette 1990.
souvenirselievinmaev.jpg

La flaque d’eau originale

Voici, pour faire plaisir à Joëlle et Jacques, la photo originale transmise par Marie-Agnès Porcherot.
flaquesdeau.jpg

La ballade de Venise

Tempo moderato (111) – Guitare Capo 1 – 2’55 » sol                 do                         sol
Si vous avez le cœur amer
                            do   ré7                    sol
La larme à l’œil la pensée grise
                        do                              sol
Venez sur le bord de la mer
                  do         ré7             sol
De la lagune qui me grise
sol
Venez je vous le préconise
                           do                                     sol
Sur mes bateaux dans mes îlots
                             do                         sol
Chanter la chanson de Venise
                           ré7                                          sol sol7 do
Qui se chante les pieds dans l’eau
                                                             sol
Chanter la chanson de Venise
                           ré7                                      sol
Qui se chante les pieds dans l’eau 

                        II
Pas d’autos feux rouges feux verts
De moteurs qui nous tyrannisent
C’est interdit aux bulldozers
Aux engins qui nous mécanisent
Mais c’est une île où fraternisent
Les artistes les matelots
Chantant la chanson de Venise
Qui se chante les pieds dans l’eau 

                        III
Prima Vera même en hiver
C’est toujours la terre promise
Le paradis à ciel ouvert
Où le temps n’a pas la mainmise
Là tous les destins s’éternisent
Casanova, Marco Polo
Dedans la chanson de Venise
Qui se chante les pieds dans l’eau 

(Envoi)
Princes craignez que j’agonise
Si je ne peux plus en solo
Chanter la chanson de Venise
Qui se chante les pieds dans l’eau. 

Claudio Boaretto

boaretto.jpg
Claudio Dante Enzo Boaretto, alias le « Coyote Solitaire », poète verdunois, auteur compositeur et interprète, aujourd’hui se produit peu. Rares sont les concerts, précieuses sont ses apparitions guitare en main. Claudio c’est d’abord un auteur, un vrai.
Des chansons pleines d’amour, de voyages, d’humour et ciselées en rimes parfaites : telle est la musique de fabrique de Claudio Boaretto dont la filiation, qu’il na jamais renié, avec Brassens est évidente. Ecrire et chanter, vivre et aimer, Claudio Boaretto est d’abord un artiste libre depuis plus de quarante ans. 

Pour lire la suite du portrait dressé par un journaliste de l’Est Républicain, cliquer sur ce lien : Claudio Boaretto dans * 1 - Présentation des artistes doc leportraitdelartiste.doc

Poire et banane (aquarelle)

mobanane.jpg

Prix des Poètes lorrains 2010 : règlement

Le PRIX DES POETES LORRAINS 2010 est ouvert. Il sera clos le 30 avril prochain. Les auteurs enverront 5 textes maximum. Tous les genres sont acceptés.
Les textes devront être de préférence dactylographiés et non manuscrits. Pour préserver l’anonymat, ils seront signés d’une courte devise (proverbe, maxime…) reproduite sur chaque page. Cette devise sera reproduite sur une enveloppe cachetée contenant pour chaque auteur : nom, prénom, adresse, numéro de tél., courriel, ainsi que l’âge pour les candidats de moins de 20 ans. Ces derniers joindront aussi une photocopie d’une pièce d’identité attestant de leur âge.
= Le GRAND PRIX DES POETES LORRAINS sera attribué au premier poète lorrain du concours (sous réserve de qualité suffisante). Le lauréat se verra offrir l’édition de son recueil. Les autres lauréats recevront médailles, diplômes ou récompenses.
= Le PRIX ARTHUR RIMBAUD récompensera le meilleur auteur de moins de 20 ans (sous réserve de qualité suffisante). Pour ces jeunes auteurs, les frais de participation totaux sont réduits à 5 €.
= L’ALERION D’OR récompensera le meilleur poète titulaire du GRAND PRIX DES POETES LORRAINS.
Les manuscrits devront être envoyés par courrier non recommandé, suffisamment affranchi, à l’adresse ci-dessus (mentionner « Concours SPAF ») et ne seront pas renvoyés.
Les décisions du Jury sont sans appel.
DROITS 2010 : vous devez choisir entre la formule 1 et la formule 2, puis lui rajouter 3 et 4
- 1. Adhésion à la SPAF nationale (obligatoire)                                                                   20 €
- 2. Adhésion AVEC Abonnement d’un an à la revue nationale « Art et Poésie »               34 €
- 3. Droits de concours                                                                                                          8 €
- 4. Frais de délégation                                                                                              ______4 €
                                               TOTAL  avec formule 1 + 3 + 4 =   32 €
                                               TOTAL  avec formule 2 + 3 + 4 =   46 €
DROITS pour les jeunes de moins de 20 ans : 5 €
Tarifs couples : ajouter 8 € à la formule 1 ou 2 choisie
L’abonnement à notre revue ART & POESIE vous permet de recevoir 4 fois par an notre revue nationale (vie de l’association, infos, textes, illustrations) et d’ y faire publier vos textes.
Droits à régler par chèque bancaire à l’ordre de Armand BEMER, à joindre à votre envoi, en précisant quelle formule vous avez choisie et, si nécessaire, votre adresse postale personnelle.
Le Palmarès sera proclamé au courant du dernier trimestre de l’année. Que les Muses vous soient propices ! Bonne chance à toutes et à tous ! 

(la largeur du blog ne se prêtant pas forcément à un copier-coller avec mise en forme à l’identique…, vous pouvez obtenir le règlement au format .doc en cliquant sur le lien ci-dessous, sachant qu’il vous sera envoyé prochainement par courrier postal. IC)
Prix des Poètes lorrains 2010 : règlement dans Divers doc spafrglement2010.doc

La ride (Ocelle)

L’ordre du temps désorienté
Met loi de plomb sur le Destin,
La goutte ambrée qui fait l’instinct
D’un cœur mutin, pleur tourmenté. 

Ce champ d’espoir reste enchanté
Pour qui refait le Grand Festin,
L’ordre du temps désorienté
Met loi de plomb sur le Destin. 

La pluie, tambour accidenté
Murmure un long cri clandestin :
« De ces bourreaux, il en reste un,
Rictus figeant l’air édenté,
L’ordre du temps désorienté. » 

Les animaux en folie

C’était un soir de pleine lune.
Il était un peu après minuit.
Le fermier s’était endormi.
Il ronflait comme un avion
Qui traversait le mur du son.
Tout d’un coup, sapristi,
Il entendit de drôles de bruits
Qui venaient de sa grange.
Il pensait les animaux endormis !
Il s’habilla en vitesse,
Traversa la cour,
Et soudain résonna un tintamarre.
Il crut que c’était le renard
Qui courait après les canards
Pour se faire un festin,
Le sale coquin.
Il poussa la porte de la grange,
Et là, chose étrange,
Les poules étaient sur l’estrade
Entonnant une sérénade,
Et les coqs de la basse-cour
Paradaient et montraient leurs atours.
Plus loin les vaches et les cochons
Dansaient le charleston.
Les moutons et les lapins,
Eux, tapaient sur des caissons
Qui faisaient de drôles de sons.
Les bourricots et les taureaux
Jouaient au lasso,
Ma parole, ils se croyaient au rodéo.
Les petits agneaux chantaient à tue-tête,
O solé mio, o solé mio.
Les oies et les canards,
Attablés devant l’abreuvoir,
Buvaient du coca, en chantant la traviata.
Le fermier se dit, je suis entrain de rêver,
Je vais me réveiller.
Mais rien ne changea. Tous les animaux
Chantaient là là là là là là.
Finalement, le fermier fut conduit à l’hosto.
On le trouva en caleçon,
En train de danser le charleston
Entre les vaches et les cochons.
Pour les animaux on dut appeler le véto,
Qui leur fit une piqûre,
Avec une drôle de mixture.
La folie était terminée,
Ils dormirent toute la journée.

Au pays de la lavande

Au pays de la lavande,
On admire les champs mauves
À perte de vue, la lande
A perdu sa couleur fauve. 

Et, quand on la voit du ciel,
On remarque les sillons
De ces fleurs couleur pastel
Qui colorent l’horizon. 

Au pays de la lavande,
Un murmure est incessant :
Celui des ailes qu’en bandes,
Les abeilles font en vibrant. 

Car elles ont trouvé la manne !
Et bientôt, dans les ruchers,
Tout près de cette cabane,
Coulera ce miel doré. 

Alors, en le dégustant,
Vous pourrez fermer les yeux
Et vous serez à l’instant
Dans un monde merveilleux : 

…en Provence ! 

Sous la porte

Une raie de chaussette
Du dentifrice pas si net
De la lumière se répercute
A la surface du mur et bute 

Un trait tiré sur la cloison
Rai qui s’étale à l’horizon
Du mur qui, devenu vaste
En miniature se déplace 

A son plafond l’enluminure
Glisse le long de la paroi
Et la vitesse de la lumière
Se retrouve très loin derrière 

Petit réduit « salledebiné »
Te voilà bien vite changé
En modulable immensité…
Ondule à la clarté. 

Général Mangin – Sarrebourg

Je suis présent partout
Dans ma ville natale,
Tandis que le dégoût
De moi tue mon moral !
Un collège-lycée
Porte même mon nom,
Alors que j’ai été
Ce « boucher » à canons
Du côté de Verdun
Qui avait, sans compter,
Envoyé à leur fin
Des soldats par milliers
Dans d’atroces souffrances,
Moi, qui fut honoré
Par cette même France
Qui les avait pleurés ! 

Je compris, à ma mort,
En allant les rejoindre,
Eux, qui sont, trop tôt, morts,
Que je ne pus plus feindre
Ce cœur de pierre dure
Qui m’a accompagné
Sur cette statue dure
Qui a été dressée
Par mes concitoyens,
Non loin du vieux rempart
Qui, lui, se souviens bien
Du temps des faux barbares
Qui furent oubliés,
Contrairement à moi
Qui va longtemps porter
Ce renom, malgré moi ! 

Bonne année !

bonneanne.jpg

Prière pour tenir

Ne pas voir plus loin qu’un jour,
Chaque jour faire une chose pour l’art,
Faire chaque art avec bravoure
Par la fleur des idées noires.

Les démons de son histoire,
Les accepter tour à tour
Pour en peindre un étendard,
Pour en élever une tour. 

Avoir le compte à rebours
Dans un coin de sa mémoire
Pour profiter du parcours
Si court et suivre un seul phare. 

À la fin on perd toujours
Mais l’on a sa petite gloire
D’avoir mis un peu d’amour
D’avoir montré un pouvoir. 

Une année en poèmes de Rosaria Mora-Laconi

Rosaria nous présente son calendrier 2010 :
rosariacalendrier.jpg

Le poète d’avant-garde

lepotedavantgarde.jpg 
Un peu d’humour pour commencer l’année !

 

Bonne année 2010

feuartificelacbellevue2008.jpg
Je souhaite à tous les acteurs et visiteurs du blog une bonne et heureuse nouvelle année.

B O N N E   A N N E E   E T   B O N N E    S A N T E   A   T O U S   !!!

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