Pleurent,
larme à larme,
quelques feuilles mourantes
sur mes joues.
Le chagrin saccage tout.
C’est sûr, désormais,
Jamais plus le printemps ne refleurira.
S’avance un ultime hiver
Que gifle le vent sinistre de l’oubli.
Seule, un peu de buée mauve,
dernière trace d’un souffle inutile,
erre encore dans le ciel absurde, vide et glacé.,
en quête de tes yeux
évaporés dans les nuages
où je suis déjà pendu…