Le ruisseau

Lorsque l’onde chuchote à l’abri des sous-bois,
Serpente entre les arbres pour gagner la plaine,
On l’entend égrener sa mélodie sereine
Tout au long de ses rives comme mille voix.

Et ses reflets d’argent au lumineux matin
Ruissellent d’ivresse en caressant les cailloux,
Son écume danse au rythme des remous,
Accompagnant la nature au souffle divin.

Puis, quand le crépuscule a grignoté le jour,
Que le soir est tombé du haut de son abîme,
Le ruisseau relance sa chansonnette ultime
Qui dans la sombre nuit devient un chant d’Amour.

Gérard Bollon-Maso (SPAF Délégation lyonnaise)

0 Réponses à “Le ruisseau”


Les commentaires sont fermés pour l'instant.



alfalsafa |
NIDISH EDITIONS : Contes - ... |
La Moire d'Ohrid |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Elle-Emoi
| Poèmes, Amour et Société
| Ned La Desosseuse